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Grève monoprix (suite)
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les salariés du Monoprix Roquette (Paris 11ème) entamaient aujourd’hui leur 26ème jour de grève. Dès 9 heures du matin, une délégation de grévistes s’est rendue au TGI de Paris où la direction réclamait au juge des astreintes de 3 à 5000 euros pour trois délégués CGT, accusés de « nuisances sonores ». A l’appui de sa demande, un précédent jugement rendu en référé le 10 juillet contraignant les grévistes à libérer les accès du magasin et à stopper les occupations nocturnes. Ces sommes considérables (elles représentent 3 à 5 mois de salaire !) sont censées éteindre le conflit démarré le 27 juin, 1er jour des soldes et dont les revendications se résument à une amélioration des conditions de travail :
des embauches pour assurer l’activité,
le remplacement des salariés absents –plus d’un quart de l’effectif permanent-,
la réparation de l’ascenseur,
l’arrêt des mutations arbitraires et du tutoiement forcé des salariés par la directrice ,
le respect des engagements pris par la direction, à la suite d’un précédent conflit en décembre 2011, qui touchait aussi, essentiellement, aux conditions de travail.
De manière discriminatoire, l’assignation de la direction vise trois délégués CGT, dans le but de tenter de décapiter le mouvement. Ce conflit est, pourtant, mené par l’immense majorité des salariés permanents du magasin qui fonctionne, depuis le début de la grève, principalement avec des salariés intérimaires ou en CDD.
Le TGI de Paris doit rendre une décision jeudi 26 juillet à 14 heures.
Quelle qu’en soit l’issue, les salariés ont décidé, lors d’une assemblée générale tenue ce matin même, de poursuivre leur mouvement jusqu’au bout. Ils ont tous besoin d’un soutien militant et financier. L’US remercie toutes celles et ceux qui se sont déjà mobilisés pour les soutenir.
Vous pouvez nous rejoindre sur place tous les jours à partir de 6 heures au 166 avenue Ledru-Rollin 75011, métro Voltaire et adresser un chèque de solidarité à adresser à l’US commerce Paris, 67 rue de Turbigo 75003 Paris.




