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Violente répression de la manif étudiante à Montpellier
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La manif contre la sélection à l'université et lors de laquelle des slogans de soutien à la Zad de #NDDL, comprenait jusqu'à 2000 personnes. Elle a été rapidement noyée sous un nuage de gaz lacrymogène. Les CRS ont ensuite balancé un nombre considérable de grenades assourdissantes sur les étudiants.
Montpellier - Des heurts entre plusieurs centaines de manifestants et des policiers et CRS anti-émeutes ont éclaté à Montpellier samedi après midi lors d'une manifestation de "convergence des luttes" contre la politique du gouvernement et notamment l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, a constaté une journaliste de l'AFP.
Dès le départ du cortège qui regroupait quelque 650 personnes selon la préfecture, plus de 1.000 selon les organisateurs, des incidents ont éclaté entre quelque 200 manifestants au visage dissimulé et la police, déployée en nombre.
"Police nationale, milice du capital" ou "Plus de places dans les facs pour pas finir à la BAC" "ZAD partout", scandaient notamment les jeunes manifestants filmés par la police. "Baisse ton arme", criaient-il également en direction des policiers anti-émeutes qui les mettaient en joue tandis que des cris d'indignation retentissaient quand un policier poussait à terre une quinquagénaire qui le filmait.
Des projectiles - notamment des bombes de peinture et des fumigènes rouges - ont été tiré vers les dizaines de policiers et CRS déployés qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes et ont de fait, barré le parcours initialement prévu pour la manifestation.
Nombre de participants à cette manifestation hétéroclite - qui fédérait notamment de jeunes anarchistes, des opposants à la loi sur l'accès à l'université, des militants défendant les droits des migrants - ont alors crié à la "répression policière comme à Notre-Dame des Landes". "Le blocage de cette manifestation est un scandale", estimait un syndicaliste universitaire. "La violence de ce gouvernement engendre la violence".
Le cortège a ensuite pris une autre voie à travers le centre ville, vers la préfecture, dont l'accès était défendu par de nombreux membres des forces de l'ordre. Une partie du cortège s'est engagé dans des rues commerçantes où plusieurs vitrines ont été brisés, notamment celle d'une banque, d'une agence immobilière et d'un magasin de téléphonie, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ce dernier avait été recouvert des inscriptions en lettres rouges "L'évasion fiscale c'est pas bien" et "Révolution partout" tandis que la Chambre de commerce était la cible de bombes de peinture. Sur le parcours initialement prévu, les rideaux de fer des commerçants avaient été baissés mais pas ailleurs dans le centre-ville où se trouvaient beaucoup de personnes occupées à faire du shopping.
"Zad vivra", "Non à intervention militaire à Notre-Dame des Landes", "Macron, facho ultra-libéral" pouvait-on lire sur des pancartes dans le cortège.




