[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

PSA : Aulnay en grève

lutte-de-classe

Lien publiée le 31 janvier 2013

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(afp) "L'usine tourne toujours au ralenti", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la direction. "Le nombre de grévistes est légèrement inférieur à celui du début de semaine mais la production reste très faible", a ajouté la même source, faisant état de "pressions" sur les non-grévistes pour les dissuader de travailler. "Il n'y a pratiquement rien qui sort. Depuis ce matin, seules dix voitures ont été produites", a indiqué le délégué CGT Jean-Pierre Mercier, qui précise qu'une délégation de grévistes sera présente jeudi après-midi à la manifestation des fonctionnaires à Paris. Selon M. Mercier, quelque 460 salariés de l'usine PSA d'Aulnay étaient inscrits comme grévistes jeudi en fin de matinée. Un chiffre contesté par la direction, qui estime le nombre de grévistes à environ 200 personnes.

Division des syndicats

"La situation reste très tendue dans l'usine. Hier (mercredi), de nombreux salariés et cadres ont été victimes d'agressions verbales", a assuré la porte-parole de PSA. Plus de 200 cadres d'autres sites PSA sont venus en renfort des équipes d'encadrement d'Aulnay cette semaine, mais leur déploiement n'a pas empêché les grévistes de bloquer partiellement les lignes de production de la Citroën C3. Le mouvement de grève, qui a repris lundi après avoir déjà paralysé l'usine du 16 au 18 janvier, vise à obtenir "un CDI pour tous" et la pré-retraite pour les salariés de plus de 55 ans. Il est soutenu par la CGT, SUD et des militants CFDT. Le syndicat maison SIA, la CFTC, FO et la CFE-CGC ont au contraire appelé à la reprise du travail, et désavoué les méthodes de certains grévistes, accusés de "pressions" sur ceux qui souhaitent travailler