Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Militariser l’économie ne sauvera pas l’industrie européenne (12/07)
- Les cols blancs : une conscience de classe déchirée (12/07)
- L’entretien de Jean-Luc Mélenchon avec Tariq Ali (12/07)
- Recension de "In the tracks of Capital" (Savran & Tonak) (12/07)
- Comment les bourgeois camouflent les 211 milliards d’aides aux entreprises (12/07)
- Les Irresponsables (11/07)
- Nouvelle flottille de la liberté (11/07)
- Un mois de grèves et de luttes : juin 2025 (11/07)
- 2026 : année blanche pour le budget, ANNÉE NOIRE pour les Français (11/07)
- Les aides publiques aux entreprises augmentent plus vite que les aides sociales (11/07)
- Petit cours d’autodéfense intellectuelle - Normand Baillargeon (11/07)
- L’alternative de Lénine : le double pouvoir et une politique d’un autre type (11/07)
- Conférence de Jean-Luc Mélenchon sur le moment politique (09/07)
- Paie-t-on trop d’impôts ? (09/07)
- Hôtesse d’accueil à Roland-Garros (09/07)
- Une Turboteuf réussie contre l’A69 (09/07)
- Trenitalia en France : quand l’État organise le sabotage de la SNCF (08/07)
- Trump 2.0 : un changement d’époque ? (08/07)
- La gauche et les élections après la victoire de Mamdani à New York (08/07)
- Une vie de bergère (08/07)
- Mélenchon - La gauche radicale gagne du terrain ! (07/07)
- Veille bibliographique marxiste (06/07)
- Coquerel sur LCI (06/07)
- Ukraine : des centaines de soldats arborent des symboles néo nazis dans cette unité d’élite (05/07)
- Lordon: La fierté communiste – ou la possibilité de la nation internationaliste (05/07)
Des restaurants « Léon de Bruxelles » en grève
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le 5 septembre, à l’appel de la CGT du Commerce et des Services, les salariés de plusieurs restaurants Léon de Bruxelles, à Paris, ont lancé une grève pour lutter contre des conditions de travail insupportables. « Moules et gratinés à volonté ne doit pas rimer avec exploitation à volonté », disent-ils. En effet, la direction a mis en place une opération commerciale – « moules à volonté » – qui se traduit par un alourdissement important de la charge du travail, sans aucune contrepartie pour les salariés. L’intensité accrue du travail n’est pas sans conséquences pour la santé physique et morale des salariés. Les grévistes exigent une augmentation des salaires de 4 %, le relèvement de la prime TVA à 4 % (« pour qu’enfin les salariés aient leur part de cette niche fiscale »), ainsi que des mesures visant à améliorer leurs conditions de travail. La direction de l’entreprise, quant à elle, a refusé tout dialogue avec les grévistes. Stéphane Fustec, secrétaire fédéral CGT Commerce et Services, à Paris, l’a expliqué à La Riposte : « C’est le mur depuis le début. Ils ne veulent rien savoir. Avant la grève, il y a eu un peu de discussion, mais depuis, rien ! »
Mady Yena, CGT Léon de Bruxelles, explique la réalité des conditions dans l’entreprise : « C’est de l’esclavage. Les conditions de travail sont horribles. Une pression sans relâche. Et puis ils font des opérations commerciales sans mettre davantage de personnel. On craque. Il n’y a aucun respect des syndicats. La direction nous a qualifié de "minorité sauvage". Elle ne veut pas négocier quoi que ce soit. » Pour avoir des chances d’aboutir, il faudrait que la grève s’étende à un nombre important d’établissements. Mais la colère et la motivation des grévistes montrent que la patience des travailleurs a ses limites !
Les conditions de travail dans la restauration sont notoirement mauvaises, comme en témoigne les nombreux débrayages qui ont eu lieu ces dernières années dans ce secteur. Les contrats précaires et mal payés y sont la norme. Le recours au travail au noir est très fréquent. Se syndiquer, c’est s’exposer à des représailles et à la perte de son emploi. Chez Léon de Bruxelles, sur un total de 1300 salariés, il y a un noyau relativement important de salariés en CDI. Mais les salaires sont très bas. Sans organisation, les travailleurs de la restauration sont réduits au rang de matière brute à exploiter, complètement à la merci des employeurs.
Pour toute solidarité ou pour plus d’information, la CGT vous invite à contacter Mady Yena, au 06 45 71 37 16 (CGT Léon de Bruxelles), ou Stéphane Fustec, secrétaire fédéral CGT Commerce et Services, au 01 42 40 36 90.