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    Goldman Sachs prévoit une chute du PIB en France et dans zone euro en 2012

    Lien publiée le 18 décembre 2011

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://french.cri.cn/621/2011/12/10/302s263915.htm

    La banque d'investissement américaine Goldman Sachs (GS) Paris a dévoilé vendredi [9 décembre] un rapport pessimiste concernant l'évolution économique de la zone euro au cours des deux prochaines années.

    Selon ce rapport intitulé "Zone euro 2012-2013 : avancée dans la décennie perdue?" et présenté par la responsable de la recherche économique de Goldman Sachs Paris, Natacha Valla, le scénario envisagé par l'institution financière prévoit pour la région "une période de récession sévère au tournant de l'année, suivie d'une période de faiblesse prolongée". 

    Étant donné que, selon les termes du rapport, "la croissance mondiale a nettement ralenti" et que "l'environnement de croissance s'est nettement détérioré en zone euro", ces dernières années, GS a procédé à "une baisse substantielle de (ses) prévisions de croissance" pour 2012 et 2013. 

    Le taux de croissance des pays ayant adopté la monnaie unique européenne est estimé à -0,8% en 2012, reflétant la détérioration de la situation économique, puis, suite à une faible reprise en 2013, à 0,7%. 

    Ce scénario d'une croissance négative dès l'année prochaine est notamment attribué à la "crise de confiance" qui touche actuellement entreprises et ménages en raison de la crise de la dette souveraine, sans oublier le risque d'un resserrement ou d' une contrainte du crédit bancaire (credit crunch) qui pèse sur le marché. 

    Lors de sa présentation du rapport de GS, Mme Valla a souligné qu'une réforme réussie de la gouvernance en zone euro impliquerait nécessairement une "mutualisation du surplomb de dette" et, en contrepartie, l'instauration de mécanismes de contrôle sur les déficits et dettes publics des Etats membres. 

    La chef économiste de GS a également insisté, dans ce contexte de difficultés économiques, sur la remise en cause de certaines clauses du traité de l'Union européenne, en particulier celle de no bail-out (ou de "non renflouement"), énoncée à l'article 125 du Traité de Lisbonne.