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Dieppe : débrayage suivi par les agents du port
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://communismeouvrier.wordpress.com/2015/02/20/dieppe-debrayage-suivi-par-les-agents-du-port/
Paris Normandie, 20 février 2015 :
Une quarantaine d’agents du port de Dieppe ont appliqué le débrayage d’une heure, à la suite de l’appel du syndicat CGT.

La grève d’une heure, qu’ont observée hier matin des agents du port de Dieppe, est une première depuis 2007, date à laquelle le port de Dieppe est passé sous la compétence du conseil régional. Une quarantaine de personnes ont donc manifesté, jeudi en fin de matinée, pour dénoncer un harcèlement moral de la part des dirigeants du Syndicat mixte du port de Dieppe (SMPD). Les responsables syndicaux CGT du syndicat mixte étaient satisfaits de la mobilisation et ont distribué des tracts auprès des passants sur le quai du Carénage.
« Nous sommes une quarantaine d’agents sur les cent dix salariés devant le siège social et certains agents sont absents à cause de leurs services et d’autres car ils sont en congés, sans compter ceux qui sont malades, expliquent Laurent Dufils et Christian Danger, agents du port CGT, soutenus par l’union locale. Nous voulons dénoncer un état de fait qui empire et nous attribuons un carton rouge à la direction du port. »
Des agents malades
Les représentants syndicaux ont sollicité un entretien avec le président du Port, Nicolas Mayer-Rossignol. « Il était au courant de la dégradation du climat social. Nous l’avons informé dès sa prise de fonction en novembre 2013, puis en février 2014 par courrier. Il a répondu en expliquant qu’il voulait préserver les emplois et que pour défendre les intérêts du port, il fallait en parler en bien collectivement. Cette réponse met de côté la santé de certains agents qui sont en difficulté ou qui souffrent par une forme de harcèlement de la direction. La mobilisation montre bien le mal-être que vivent certains agents. »
Nicolas Mayer-Rossignol a adapté son emploi du temps et recevra la délégation CGT, jeudi 26 février à 10 h. « Le délai est vraiment très long. Nous allons faire un effort comme on nous demande de faire un effort. Seulement, des agents sont tombés malades et je pense qu’il y a vraiment urgence pour régler ce climat social et les agissements de la direction », continue Laurent Dufils.
Sur le tract distribué, les responsables syndicaux mettent en avant leur lutte pour la dignité et le respect des agents, des violences psychologiques et la casse des services. « Depuis le départ à la retraite, fin 2012, de Georges Ollivier, il n’a pas été remplacé à la direction technique et aucune réunion du comité hygiène sécurité (CHSCT) n’a eu lieu», insiste Christian Danger.




