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La France perd son triple A
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
"La France perd son triple A", a souligné cette source sous couvert de l'anonymat, ajoutant que d'autres pays allaient sans doute subir le même sort. L'agence a informé vendredi ces gouvernements de sa décision, selon la source.
Standard & Poor's (S&P) menace depuis le 5 décembre d'abaisser la note de 15 Etats de la zone euro, dont les six notés "triple A" (Allemagne, Autriche, Finlande, France, Luxembourg et Pays-Bas), une distinction qui leur permet d'emprunter à moindre coût sur les marchés de la dette.
L'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg vont conserver leur "triple A", tandis que la Belgique serait aussi épargnée par cette dégradation collective, selon la même source. Ce pays est actuellement noté "AA", soit deux crans en-dessous du meilleur niveau.
Les places financières européennes sont tombées dans le rouge vendredi en début d'après-midi après la diffusion de ces informations. L'euro a aussi accusé une forte baisse par rapport au dollar.
L'agence d'évaluation financière s'est refusée à tout commentaire.
Le CAC 40 et l'euro ont décroché sur des informations évoquant un abaissement imminent de la note de plusieurs pays en zone euro par Standard & Poor's. Les notes de S&P auraient été envoyées aux gouvernements concernés.
L'annonce serait imminente. Selon plusieurs sources citées par Reuters et Dow Jones notamment, l'agence Standard & Poor's s'apprêterait à abaisser les notes de plusieurs pays de la zone euro. La France perdrait ainsi son AAA dans la soirée de vendredi, tout comme l'Autriche. D'autres pays seraient dégradés à l'instar de l'Espagne, l'Italie et le Portugal. En revanche, l'Allemagne et les Pays-Bas ne seraient pas touchés.
Les notes de S&P auraient été envoyées aux gouvernements des différents pays concernés, ont confirmé plusieurs sources européennes. L'annonce officielle pourrait tomber après la clôture de Wall Street, selon certains, c'est-à-dire à 22h, heure française. L'agence de notation s'est refusée au moindre commentaire. Bercy n'a pas souhaité commenter non plus.
Ces rumeurs ont fait décrocher les marchés en début d'après-midi. Le CAC 40, qui était en hausse, a rapidement reculé et perdait 1% à 3.169 points vers 16h.
L'euro a également piqué du nez, cédant 1,3% à 1,2665 dollar. Dans la matinée, la monnaie unique était en hausse grâce à la réussite d'une émission de dette italienne.
Les marchés obligataires de la zone euro subissaient par ailleurs un regain de tensions. Les taux à 10 ans de la France (qui évoluent à l'inverse du prix de l'obligation), augmentaient par ailleurs de 6 points à 3,08 %. L'écart de taux avec l'Allemagne grimpe lui de 14 points à 134 points de base (1,34 %). L'Italie et l'Espagne voyaient leur taux à 10 ans se tendre respectivement de 7 et 8 points de base.
« C'est sur ces informations que le marché décroche », indique une source, qui fait référence à ces rumeurs de dégradation. « Cela semble possible. Un certain nombre de pays européens sauf l'Allemagne pourraient être dégradés », renchérit Arnaud de Champvallier, directeur de la gestion chez Turgot Asset Management.
Cette éventualité plane au-dessus des marchés depuis que l'agence de notation a averti le 5 décembre qu'elle pourrait rapidement abaisser la note de plusieurs pays. La France était particulièrement dans le collimateur, S&P ayant annoncé qu'elle pourrait la dégrader de un ou deux crans. Des analystes de S&P avaient exprimé leur déception après le sommet européen des 8-9 décembre et leur inquiétude sur l'évolution de la conjoncture dans la zone euro. Ce qui avait accrédité l'idée de dégradations rapides des notes des pays européens.




