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Les banques américaines et européennes ont supprimé 59.000 postes en 2014

économie international

Lien publiée le 4 avril 2015

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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/les-banques-americaines-et-europeennes-ont-supprime-59-000-postes-en-2014-464912.html

Rien que dans les plus grands établissements européens, 21.500 postes ont été supprimés l'année dernière, dans le cadre de programmes de restructuration et de réduction des coûts. La réduction des effectifs devrait se poursuivre cette année, notamment en Europe

Comme en 2013, les plans de restructuration des banques ont été d'une ampleur considérable l'année dernière. Ainsi, d'après des données établies par Reuters, les 18 plus grandes banques européennes ont supprimé 21.500 postes en 2014, après 56.100 suppressions en 2013.

Les six plus grosses banques américaines, quant à elles, ont procédé à 37.500 suppressions de postes en 2014 après 45.700 en 2013.

Au total, ces 24 banques ont supprimé plus de 160.000 postes au cours des années 2013-2014. Les six banques américaines ont réduit leurs effectifs de 7,3% sur la période et les 18 banques européennes de 4,1%.

30%  des établissements européens efficaces sur le long terme

"Les vis continueront d'être serrées en termes d'effectifs", a estimé, surtout en référence aux banques de la zone euro, Aymen Saleh, directeur général des bureaux de Londres du Boston Consulting Group (BCG). "Une poignée de banques mondiales ont vraiment fait l'effort d'envisager des réformes structurelles et ont sensiblement réduit leur base de coûts", ajoute-t-il.

Celles qui ne sont pas allées assez loin dans la restructuration pourraient devoir supprimer encore davantage de postes tandis que celles qui ont pris des mesures plus draconiennes sont peut-être en position d'embaucher dans certains domaines d'activité.

Une étude menée l'an dernier par le Fonds monétaire international (FMI) sur 300 grandes banques a montré que seuls 30% des établissements européens ont une structure leur permettant de délivrer des retours corrects sur le long terme, contre un ratio de 80% pour les prêteurs américains.