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A Athènes, le camp du oui mobilise 20 000 personnes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) « Trois drapeaux grecs achetés, un drapeau européen offert. » A l’unité, l’étendard national est deux euros moins cher que celui de l’UE : tout un symbole. Ce mardi 30 juin, dès la fin d’après-midi, Kostas a installé son étal sur la place Syntagma à Athènes, comme la veille.
Mais, cette fois, il a troqué ses bannières fendues d’un « non » en lettres capitales contre les bleues aux douze étoiles jaunes. Cet électeur de Syriza, âgé de 65 ans et hostile à de nouvelles mesures d’austérité, s’adapte à sa clientèle. « Je ne parle pas politique avec mes consommateurs, je ne veux pas de conflit. » Le bulletin qu’il glissera dans l’urne, le 5 juillet, sera assurément différent de celui des quelque 20 000 personnes – selon la police − réunies au pied de la Vouli, le Parlement.
Voir les derniers développements : Crise grecque : dans les coulisses d’âpres négociations
Un référendum « honteux »
Plusieurs d’entre elles admettent être venues manifester pour la première fois de leur vie. C’est le cas de Michael, 28 ans, employé d’une banque d’investissement.
« Ça fait six mois que je travaille plus vraiment. Tous nos projets ont été suspendus à cause du climat de peur qu’a créé ce gouvernement. »
Le 25 janvier, il a voté pour To Potami (centre), comme la plupart de ses amis également présents. « On est une cinquantaine à s’être donné rendez-vous. » Salariée d’un cabinet d’avocats, Alexandra, 26 ans, souligne son attachement à l’Europe et à la monnaie unique. Dire oui dimanche est un moyen, selon elle, de maintenir les liens avec l’Union.
De nombreuses personnes âgées et familles composent le cortège. Comme Argie, bijoutière de 35 ans, venue avec son mari, Petros, et leur fils de 4 ans, Dimitri. Affectés par les récentes mesures de contrôle des capitaux, ces habitants d’une banlieue cossue de la capitale craignent une paralysie complète du pays si le non l’emporte le 5 juillet. Les maires d’Athènes, Giorgos Kaminis, et de Thessalonique, Yiannis Boutaris, se succèdent à la tribune pour dénoncer un référendum « honteux ».
Malgré les assauts de la pluie, la foule entonne l’hymne national, siffle les hommes politiques qui apparaissent sur le perron du Parlement et scande d’une seule voix : « Tsipras démission ».
Faire tomber le gouvernement, c’est l’objectif d’Alex, 20 ans, membre du mouvement étudiant « Les jeunes votent pour l’Europe ». « Je n’ai pas participé aux précédentes élections, ne pouvant pas me rendre dans ma ville natale. Cette fois, j’y serai dimanche et j’y resterai jusqu’au nouveau scrutin général, même s’il faut patienter des mois », assure-t-il, confiant en la victoire de son camp.
Une énième réunion des ministres des finances de la zone euro s’est tenue pendant ce temps sans toutefois permettre de trouver une nouvelle solution à la crise. Les négociations doivent reprendre le 1er juillet au matin. Athènes dit avoir formulé des « propositions » qui vont être examinées tout au long de la nuit.





