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Grèce : baisse du "coût du travail" de 14%
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les salariés grecs sont frappés de plein fouet par la crise économique et budgétaire de leur pays. Un organisme gouvernemental dresse l'inventaire de son impact sur les coûts salariaux entre 2010 et 2011.
Les salariés grecs ont déjà fait des sacrifices très importants pour éviter la banqueroute de l'Etat et rendre au pays la compétitivité qu'il n'a jamais eue. En témoigne une étude réalisée par l'Institut national du travail et des ressources humaines, un organisme de recherche du Ministère grec du travail. Ce sujet est au coeur des discussions entre le gouvernement et la Troïka des bailleurs internationaux de fonds qui exigent d'Athènes des mesures aptes à faire chuter le coût du travail. Or, d'après ce document, le coût total du travail (intégrant les charges sociales) a baissé de 14,3 % entre le premier trimestre 2010 et le troisième de 2011. Tous les secteurs publics et privés ont vu leurs coûts unitaires de travail se replier sur la période analysée.
Toutefois, la baisse n'est guère homogène d'une activité à l'autre. Elle est en ligne avec la moyenne générale dans l'industrie, le BTP, la communication, la distribution, les transports et la finance. A l'opposé, le coût du travail a chuté d'environ deux fois la moyenne dans l'énergie, la distribution de l'eau, le traitement des déchets, l'hôtellerie et la restauration.
Des disparités importantes apparaissent dans la fonction publique tranchant avec la vulgate qui prétend que les fonctionnaires sont les mieux lotis. Le coût du travail a plongé d'environ un cinquième pour les employés de la santé et de l'enseignement alors que chez les fonctionnaires de la défense et de la protection sociale il a baissé de moins de 10 %. Ces pourcentages méritent cependant d'être relativisés car, comme l'indique l'étude, entre 2000 et 2010, les coûts nominaux du travail en Grèce avaient bondi de 54,1 %, contre des hausses de 28,7 % au Portugal et de 18,6 % en Allemagne.
L'éclatement de la crise de la dette souveraine a fait prendre son envol au chômage, qui ressort désormais à plus de 18 % de la population active. Un taux qui reste inférieur à celui de près d'un actif sur quatre d'Espagne.