[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Quand les riches vivent dix ans de plus que les pauvres d’une même ville

Lien publiée le 15 octobre 2015

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.latribune.fr/economie/international/esperance-de-vie-quand-l-ecart-depasse-les-dix-ans-entre-riches-et-pauvres-d-une-meme-ville-513780.html

Une étude de la ville de New York rapporte que les habitants de Brownsville vivent onze ans de moins qu'à Wall Street. Des écarts d'espérance de vie entre riches et pauvres qui peuvent atteindre et même dépasser les vingts ans dans d'autres villes.

Des statistiques qui font froid dans le dos. Les habitants d'un quartier très pauvre de Brooklyn vivent 11 ans de moins en moyenne que ceux qui habitent près de Wall Street à 15 kilomètres de là, selon des statistiques publiées par la ville, dévoilées mercredi 14 octobre. Ainsi, une personne vivant dans le quartier de Brownsville à Brooklyn a une espérance de vie de 74,1 ans contre 85,4 ans dans le coin financier de Manhattan.

"Les problèmes de santé ont tendance à se concentrer dans les secteurs où habitent les gens de couleur, et où de nombreux habitants vivent dans la pauvreté. [...] C'est injuste et évitable", a déclaré la commissaire à la Santé de New York Mary Bassett.

La population du quartier de Brownsville enregistre des taux plus élevés d'obésité (32%) et de maladies respiratoires.

28 ans de différence à Glasgow

On reste toutefois loin du cas extrême de la ville écossaise de Glasgow. L'Organisation mondiale de la santé rapportait que l'espérance de vie des hommes du quartier de Calton à la naissance grimpe à 54 ans, quand celle du quartier huppé de Lenzie atteint les 82 ans. Deux zones séparées de treize kilomètres. A noter toutefois que l'étude la plus récente sur ce cas est datée de 2008. Elle expliquait que cela est dû avant tout aux inégalités sanitaires qui sont "le fruit des circonstances dans lesquelles les gens grandissent, vivent, travaillent et vieillissent ainsi que les systèmes mis en place pour faire face à la maladie".

Toujours dans le monde anglo-saxon, James Cheshire et Oliver O'Brien, deux chercheurs de l'University College London,avaient établi au point une carte du métro londonien. Entre Vauxhall et Oxford Circus séparés par quatre stations, l'écart d'espérance de vie atteignait quasiment vingt ans.

Un cadre vit 6,3 ans de plus qu'un ouvrier en France

Plus largement, des études ont également été publiées plus largement dans certains pays. En Angleterre, un rapport du bureau national des statistiques publié en mars, estimait que les hommes les plus pauvres (décile inférieur) vivaient neuf ans de moins que les plus riches (décile supérieur).

En France, la dernière étude sur la question date de 2011. Elle pointait l'écart d'espérance de vie, entre les hommes cadres (82,2 ans) et les ouvriers (75,9 ans).