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Mia Couto : « Les langues sont des entités vivantes »
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
« L'humanité c'était moi, mon père, mon frère Ntunzi et Zacaria Kalash, notre domestique qui, comme vous le verrez, n'avait même pas de présence », raconte Mwanito, l'un des personnages du romancier Mia Couto. On est à Jesusalèm, maison coupée du monde, où un père affabulateur s'est érigé en Dieu après la guerre. On est aussi au Mozambique, ce pays frontalier de l'Afrique du Sud, de la Tanzanie, du Zimbabwe. Homme de prose (et ingénieur en biologie), l'écrivain fait émerger dans ses récits des personnages faits de pierres, d'eau salée et de ces silences qui dérèglent son pays encore meurtri par des années de conflit armé − silences que les enfants de ses livres ramassent en observateurs de la génération mutilée de leurs parents. L'auteur porte en lui le regard bienveillant de ceux qui, lucides, tentent de tenir dans une même ligne tous les points de vue, toutes les langues − de la poésie, du conte, du récit − le mensonge flamboyant et la réalité la plus abjecte ; le tout, comme nous l'évoquions dans le premier volet, dans un portugais amplifié par la verve du Mozambique. Mia Couto, qui a vécu de près le processus d'indépendance de son pays, est profondément un rassembleur. Entretien.
La suite: http://www.revue-ballast.fr/mia-couto-les-langues-sont-des-entites-vivantes/




