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Europe. La prochaine crise viendra d’Italie
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.anti-k.org/2016/07/11/europe-la-prochaine-crise-viendra-ditalie/#.V4SLIvntlBc
Courrier international – Publié le 09/07/2016
La une de The Economist datée du 9 juillet 2016.
Dans un état alarmant, les banques italiennes auraient besoin d’un “bon gros nettoyage”, estime The Economist. C’est-à-dire d’une injection d’argent public, ce qui est désormais interdit par la réglementation européenne.
Ces temps-ci, écrit The Economist, “les investisseurs du monde entier sont extraordinairement nerveux”. Et le Brexit ne suffit pas à expliquer l’instabilité qui pèse sur les marchés : “Une autre menace financière, potentiellement dangereuse, plane de l’autre côté de la Manche”. Il s’agit de l’Italie – “quatrième économie de la zone euro mais est aussi l’une des plus fragiles” – et de ses banques, dans une situation périlleuse.
Ces banques sont grévées par 360 milliards d’euros de créances douteuses, soit l’équivalent d’un cinquième du PIB italien. […] Au mieux, elles étrangleront la croissance du pays. Au pire, certaines vont sombrer.”
Comme le constate le magazine britannique, qui prédit en couverture “la prochaine crise européenne”, les banques italiennes ont besoin “d’un bon gros nettoyage”.Deux solutions à cela : la première consiste en un “bail out”, une injection d’argent public, mais elle “est interdite par les nouvelles règles de la zone euro, qui disent que des banques ne peuvent être sauvées par l’Etat que si les créanciers sont d’abord mis à contribution” – ce qui constitue la deuxième solution, celle du “bail in” : faire payer les prêteurs plutôt que les contribuables.
Suivre les règles
Cette dernière méthode a été appliquée à quatre autres banques italiennes à l’automne dernier, entraînant la ruine de petits épargnants, et le suicide de l’un d’entre eux. Car en Italie, une grande partie des obligations émises par les banques sont entre les mains de particuliers, et non de gros investisseurs institutionnels.
Les banques sont-elles responsables du suicide d’un épargnant ruiné ?
Pour le Premier ministre Matteo Renzi, déjà en position délicate à l’approche d’un référendum sur la réforme constitutionnelle, il n’est donc plus envisageable de“forcer des Italiens ordinaires à payer les pots cassés”.De son point de vue, l’état des banques italiennes et la stabilité des marchés concernent toute l’Europe. D’autant plus que d’autres pays ont pu procéder à des renflouements avant l’introduction des nouvelles règles. Pour l’Allemagne et son électorat en revanche, les règles budgétaires doivent être appliquées.
The Economist donne raison à Renzi : “Suivre la règle à la lettre n’a aucun intérêt si cela conduit à la mort de la monnaie unique”.
SOURCE THE ECONOMIST – Londres – www.economist.com
Grande institution de la presse britannique, le titre, fondé en 1843 par un chapelier écossais, est la bible de tous ceux qui s’intéressent à l’actualité internationale. Ouvertement libéral, il défend généralement le libre échange, la mondialisation




