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La pollution de l’air tue deux fois plus que ce qui était estimé
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une nouvelle étude de la Société européenne de cardiologie révèle qu'il y aurait 800 000 morts prématurées en Europe chaque année à cause de la pollution de l'air, pour 9 millions à l'échelle mondiale. Des chiffres deux fois plus élevés que les derniers rapports en date.
800 000. C’est le nombre de morts prématurées en Europe imputées tous les ans à la pollution selon l’European heart journal (Société européenne de cardiologie). A l’échelle mondiale, ce sont près de 9 millions de personnes qui décéderaient chaque année pour cette raison selon l’article, qui propose des chiffres deux fois supérieurs aux dernières estimations officielles.
Comme le rappelle le Monde, l’Agence européenne de l’environnement montrait dans son rapport de 2018 que l’exposition aux particules fines causait tous les ans 422 000 décès prématurés en Europe. Idem, les derniers chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettaient en avant 4,5 millions de morts dues chaque année à la pollution de l’air ambiant. Loin, donc, des conclusions tirées par l’équipe de chercheurs allemands ayant fourni l’étude de la Société européenne de cardiologie.
67 000 morts en France chaque année à cause de la pollution de l’air
A l’échelle française, 67 000 personnes décéderaient tous les ans à cause de la pollution de l’air, soit bien plus que les 48 000 morts mis en avant par Santé publique France. C’est la Chine qui serait la plus touchée, avec 2,8 millions de morts prématurées chaque année. Entre 40 et 80 % d’entre elles seraient dues à des maladies cardiovasculaires selon l’étude, qui a pu arriver à de tels chiffres en utilisant un nouvel outil statistique, le “Global Exposure Mortality Model”, plus performant que celui utilisé par l’OMS.
La moyenne européenne de surmortalité due à la pollution de l’air serait ainsi supérieure à la moyenne mondiale, d’autant que, au grand dam des chercheurs auteurs de l’étude, l’Union européenne ne respecte pas les seuils de particules fines autorisés par l’OMS, lesquels seraient de toute façon trop élevés. Bref, jamais la grève mondiale pour le climat, organisée ce vendredi 15 mars, n'a semblé si urgente.




