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L’Histoire, une vocation intime ? Avec Ludivine Bantigny

Bantigny histoire

Lien publiée le 2 mai 2019

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/lhistoire-une-vocation-intime

Réflexion sur le métier d’historien, sa fonction et sa finalité. Avec Ludivine Bantigny, historienne, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Rouen-Normandie, qui publie "L’Œuvre du temps" (Editions de la Sorbonne, janvier 2019).

Des employées d'une horlogerie mettant à l'heure des réveille-matin. 1976.

Des employées d'une horlogerie mettant à l'heure des réveille-matin. 1976. • Crédits : AFP - AFP

Enseigner, c’est remettre profondément en cause les idées ancrées dans notre culture... C’est ainsi que le grand historien Howard Zinn définissait son métier en 2008. Il remettait en cause la sacro-sainte neutralité axiologique qui semble, ces derniers temps, dessiner une ligne de partage dans les sciences sociales.

L'historienne Ludivine Bantigny participe elle-même activement à cette bataille intellectuelle et politique, dans le camp d’Howard Zinn. Maîtresse de conférence à l’université de Rouen Normandie et chercheuse associée au Centre d'histoire de Sciences Po Paris (CHSP), elle concentre ses travaux sur la jeunesse et les générations, l’engagement politique, la conscience historique, la guerre d’Algérie et Mai 68, ayant notamment publié à l’occasion du cinquantenaire 1968. De grands soirs en petits matins (Seuil, 2018).

Elle vient de publier L’œuvre du temps, aux éditions de la Sorbonne, dans la collection « Itinéraires » dirigée par Patrick Boucheron, et Révolution, aux éditions Anamosa, dans une nouvelle collection : « Le mot est faible ». Enjeu de ces deux ouvrages, la fonction de l’historien et la possibilité de son engagement dans l’espace public. 

L’historienne et l’historien parlent toujours dans leur présent.    
(Ludivine Bantigny)

Assumant la part des émotions, du sensible, et de l’engagement du métier d’historienne, Ludivine Bantigny interroge notamment le rapport à l’archive, aux faits, au vrai, et la manière de les porter dans l’espace public, avec les responsabilités et les engagements correspondants.

[A propos des gilets jaunes :] Dans ces moments d’événement en puissance, ce qui est intéressant, c‘est la prise de parole.  
(Ludivine Bantigny)

Entre historiographie et égo-histoire, un travail qui "part d’indignations et d’admirations".

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