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La Grèce en dépression aggravée

Lien publiée le 14 novembre 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Les Echos) L'économie grecque, en récession depuis bientôt six ans, s'est enfoncée un peu plus dans la dépression au troisième trimestre, l'activité chutant de 7,2% en rythme annuel, montrent les chiffres officiels préliminaires publiés mercredi.

Cette contraction, plus marquée encore que celle de 6,3% enregistrée sur le trimestre précédent, a été annoncée trois jours après l'adoption par les députés du projet de budget 2013, une nouvelle fois dominé par des mesures d'austérité qui devraient peser sur l'économie l'an prochain.

Depuis 2009, le produit intérieur brut (PIB) grec a chuté d'environ 20%, une "Grande Dépression" qui a mis au chômage plus d'un actif sur quatre.

Pour les analystes, les derniers indicateurs pourraient préfigurer une dégradation supplémentaire de la conjoncture car les chiffres du troisième trimestre sont censés avoir été soutenus par le pic estival d'activité du secteur touristique.

"Je crois que la récession va continuer de s'aggraver jusqu'au premier semestre 2013 en raison de l'entrée en vigueur de toutes les coupes (budgétaires)", explique Xenophon Damalas, directeur des investissements de la banque Marfin Egnatia à Athènes.

"Si les résultats du tourisme n'avaient pas été aussi bons cette année, la récession aurait été plus marquée encore."

Dans son programme budgétaire à moyen terme, le gouvernement d'Antonis Samaras prévoit une baisse de 6,5% du PIB sur l'ensemble de cette année et un recul supplémentaire de 4,5% l'an prochain, avant un retour timide à la croissance en 2014 (+0,2%).

Cette récession marquée et prolongée, qui pèse sur les recettes fiscales, a empêché la Grèce d'atteindre la plupart des objectifs prévus par le plan d'aide international dont elle a bénéficié, tout en alimentant la rancoeur de l'opinion publique.

L'incertitude demeure sur le versement de la prochaine tranche de l'aide étrangère, une enveloppe de plus de 31 milliards d'euros indispensable pour le paiement des salaires et des pensions des fonctionnaires.

Mais la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) sont en désaccord sur l'octroi ou non à Athènes d'un délai supplémentaire de deux ans pour ramener sa dette publique à l'objectif de 120% du PIB initialement fixé à 2020. (voir: ) En déplacement en Malaisie, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a assuré mercredi vouloir aboutir à "une vraie solution, pas une solution provisoire" sur le dossier grec.