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Jean-Jacques Marie, Vivre dans la Russie de Lénine

Lénine

Lien publiée le 2 mai 2021

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://dissidences.hypotheses.org/14250

Jean-Jacques Marie, Vivre dans la Russie de Lénine, Paris, Vendémiaire, 2020, 382 pages, 24 €.

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Un compte rendu de Jean-Guillaume Lanuque, suivi d’un entretien avec Jean-Jacques Marie

Est-il encore besoin de présenter Jean-Jacques Marie ? Historien reconnu, il a derrière lui une vaste bibliographie, dont les titres les plus saillants concernent l’histoire de la Russie soviétique et de l’URSS ; citons en particulier ses biographies de Lénine, Staline ou Khrouchtchev, ou son étude sur la guerre civile russe. C’est de ce dernier ouvrage que se rapproche Vivre dans la Russie de Lénine, son premier publié aux éditions Vendémiaire (à qui on doit déjà l’excellent Le Martyre de Kiev, de Thomas Chopard[1], sur la même période). Les sources mises à profit sont extrêmement vastes, témoignages de différents acteurs de cette révolution-monde, lettres adressées aux nouvelles autorités politiques, et bibliographie française ou russe, davantage qu’anglo-saxonne. Ce qui caractérise ce tableau à multiples entrées d’un pays en plein bouleversement, c’est à la fois le caractère vivant, charnel même, des thèmes abordés, appuyés par une floraison d’exemples et d’anecdotes souvent saisissants, et une vision sans filtre de la révolution. La révolution comme un drame, au sens le plus large de terme, basculement forcément destructeur et conflictuel, qui laisse s’exprimer des haines sociales longtemps comprimées, autorise également le débordement du fameux lumpenprolétariat capable, pour certains de ses membres, d’intégrer les rangs d’un jeune pouvoir aux abois. Sans aucune forme d’idyllisme, Jean-Jacques Marie nous plonge au cœur d’une réalité sociale âpre et dure. Son tableau de la paysannerie ressemble ainsi à celui brossé par Orlando Figes dans La Tragédie d’un peuple[2] : un monde majoritairement arriéré, refermé sur lui-même, méprisant voire haïssant le monde des villes, où vivent des populations dominées par la superstition, la violence, les traditions – religieuses ou coutumières – et un alcoolisme chronique.

Mais s’il est un point qui traverse toute la période, qui surdétermine tous les autres, c’est celui de la faim. Dès les premières semaines suivant la prise de pouvoir d’octobre 1917, les ressources alimentaires de Petrograd ne cessent de diminuer, accompagnant la dislocation de la vie sociale. Dans ce contexte, les efforts des bolcheviques pour contrôler et améliorer la situation, avec le classement de la population en différentes catégories aux rations différentes, s’avèrent peu efficaces. La véhémence d’un Lénine, ses appels à la répression parfois, n’en sont que plus compréhensibles, enragé – et impuissant ! – qu’il se retrouve face à la spéculation et au marché noir[3]. Car la faim, problème chronique en Russie jusqu’en 1922 (terrible famine du sud du pays en 1921), conditionne jusqu’à la productivité au travail, et paralyse bien des efforts de changement souhaités par les bolcheviques (ainsi de la défense des enfants, des orphelins, en nombre croissant, ou des femmes, existant d’abord et parfois exclusivement sur le papier). C’est elle, aussi, qui apparaît déterminante dans le conflit ravageant les campagnes, avec les actions des détachements de réquisition, de nourriture mais aussi de chevaux et de charrois (pour la jeune Armée rouge). Les efforts des bolcheviques pour fissurer la solidarité inter-classiste de la paysannerie s’ajoutent aux excès de ces détachements et à la coordination de comités de ravitaillement souvent bureaucratisés pour amplifier les tensions entre habitants des campagnes et nouveau pouvoir. On a là également en germe les futures grandes révoltes paysannes de 1920, et ce en dépit des conclusions relativistes d’un Sergueï Adamets (Guerre civile et famine en Russie. Le pouvoir bolchevique et la population face à la catastrophe démographique, 1917-1923) quant à l’impact réel des réquisitions, moins importantes et mortifères qu’on ne le pense généralement…

La sous-alimentation, certes très inégale suivant les régions de Russie, à laquelle il faut ajouter le manque d’hygiène et le blocus des puissances interventionnistes (qui incluait les produits pharmaceutiques, pour un pays dépendant jusqu’en 1914 des achats de médicaments à l’Allemagne) à partir de janvier 1919, explique aussi le ravage des épidémies. L’état catastrophique des transports ajoute à ce tableau apocalyptique, tout déplacement s’apparentant à une véritable odyssée, le train, essentiel pour parcourir les immenses espaces du pays, étant mobilisé au premier chef et subissant d’innombrables destructions durant la guerre civile. Les pénuries touchent même les cercueils et les fossoyeurs… Sur la Tcheka, dont la présence est incontournable dans la vie quotidienne, Jean-Jacques Marie rappelle d’abord le contexte angoissant vécu par les bolcheviques, celui de la répression implacable pratiquée par les Blancs en Finlande, dans les premiers mois de 1918, et l’angoisse générée par les complots, réels ou imaginaires. Autre mise au point, celle concernant Ouritski, assassiné en 1918… alors qu’il était un des dirigeants les plus modérés de l’organisation ! Ce qui est sûr, c’est que durant ces premières années d’existence, la Tchéka fut régulièrement poussée à se réformer, tandis que son autonomie appelait, pour bien des cadres, à se voir fixée des limites plus nettes. Mais là comme dans pratiquement tous les domaines, on retrouve la gangrène de la bureaucratie et de la corruption. Une réalité russe profondément ancrée, obstacle précoce et majeur à tout changement révolutionnaire d’envergure. L’anecdote de ce communiste, dénonçant la mauvaise volonté d’un comité de ravitaillement à Lénine, obtenant le soutien de ce dernier mais qui finit par subir la répression, a de quoi laisser abasourdi. Pour autant, Jean-Jacques Marie n’oublie pas d’évoquer l’enthousiasme pour un monde nouveau et meilleur, l’école et l’université nouvelles, quand bien même certains thèmes sont négligés – théâtre et cinéma sont les aspects culturels les mieux traités, mais peu ou rien sur les fêtes, célébrations diverses, trains de propagande, processus révolutionnnaire complexe, ardu, dans les républiques à majorité musulmane de l’Asie centrale … De même, la période de la NEP est rapidement traitée, sous l’angle principalement du retour de l’économie de marché, touchant même l’école des premier et second degré qui devient payante. Un ouvrage passionnant, véritable porte d’entrée dans une révolution bien réelle.

« Cinq questions à… Jean-Jacques Marie »

(Entretien numérique du 18 janvier 2021)

1. Tu as déjà écrit plusieurs livres sur la révolution russe et la guerre civile, comment ce nouvel ouvrage est-il né ? Est-ce une idée personnelle, une commande de l’éditeur, une envie suscitée par la relecture de La Vie quotidienne en Russie sous la révolution d’octobre, de Jean Marabini ?

Jean-Jacques Marie : Ce dernier ouvrage est une commande de l’éditeur. Je l’ai acceptée parce que je me suis rappelé la phrase de Jacob Agranov, le plénipotentiaire de la Tcheka, dans son rapport sur la révolte de Cronstadt [4] de mars 1921 : « La tension nerveuse qui régnait dans la masse ouvrière était renforcée par la dégradation permanente des conditions d’existence. L’interrogatoire de toute une série de participants à l’insurrection a montré que l’atmosphère de mécontentement ne cessait de s’épaissir dans la masse des matelots et des soldats rouges, pour l’essentiel issus de la paysannerie surtout parce que les nouvelles reçues de leurs familles avec lesquelles cette masse n’avait pas rompu ses liens leur apportaient sans cesse des informations sur la crise de l’agriculture, sur les abus des autorités locales, sur le poids de la réquisition, et accroissaient encore leur exaspération ». Quand, le blé et le charbon n’arrivant plus pendant des jours, le soviet bolchevik, pris à la gorge, ferme les usines de Petrograd et réduit encore plus les maigres rations alimentaires, la grève éclate, les ouvriers descendent dans la rue. Des marins d’un navire de Cronstadt envoient une délégation dont le rapport, lu devant une assemblée générale massive des matelots, transforme en explosion le mécontentement qui règne dans la flotte. Cette explosion ne se transforme pas en prise du pouvoir pour une raison de fond que Lénine exprime, à mon sens, clairement quand il affirme : « A Cronstadt on ne veut ni les gardes blancs ni notre pouvoir mais il n’y en a pas d’autre ».

Les conflits politiques sont certes des questions décisives, mais l’existence que mènent, subissent et supportent les masses russes à la suite de la dislocation de l’économie, minée par la guerre puis détruite par une guerre civile féroce, est bien une composante capitale d’une situation politique. Les masses se soulèvent quand la dégradation de leurs conditions d’existence atteint un niveau qu’elles jugent insupportable ou plutôt ressentent comme tel. Mais ce soulèvement n’est que la précondition d’une éventuelle révolution qui peut capoter faute de solution politique La dégradation brutale des conditions d’existence n’est en effet qu’une condition préalable de la révolution… ou de la contre-révolution, comme le montrera l’Allemagne du début des années 30. La politique criminelle de la direction de la social-démocratie allemande qui soutenait les mesures réactionnaires, anti-ouvrières, du chancelier Brüning (en gros le Macron de l’époque) et du PC qui dénonçait la social-démocratie en la déclarant pire que le nazisme et s’alliait parfois avec ce dernier, a interdit à la colère de la classe ouvrière allemande de trouver une issue révolutionnaire et ainsi ouvert la voie à Hitler. Mais si on sous-estime l’importance des conditions de vie réelles des masses, on risque fort de sombrer dans l’idéologie. C’est pourquoi j’ai essayé dans mon petit livre de la décrire sous son aspect le plus immédiat.

La vie quotidienne est, en effet, souvent reléguée à l’arrière-plan dans les ouvrages sur la révolution russe au profit des conflits politiques entre cadets, menchéviks, SR et bolcheviks, puis du récit des multiples aléas militaires de la guerre civile. En particulier tous les historiens bourgeois, qui caricaturent la révolution d’octobre en la qualifiant de « coup d’État », mettent au second plan la dégradation effroyable des conditions de vie des masses dans les quelques mois qui la précèdent (sans parler des horreurs de la guerre que les soldats supportent de moins en moins). Certes la guerre civile prolonge et aggrave cette dégradation, mais la révolution, en balayant ceux qui en portaient la responsabilité, apporte la perspective d’un changement politique et social radical qui mobilise longtemps une grande partie des masses et permet aux bolcheviks d’en surmonter – péniblement – les conséquences.

2. Tu mets à profit de nombreux documents et références en russe. Y a-t-il, selon toi, des ouvrages de référence en russe sur la révolution, qui mériteraient d’être traduits en français ? Tu sembles avoir moins mis à profit la littérature historienne anglo-saxonne, pour quelle raison ?

Jean-Jacques Marie : Depuis la perestroïka la Russie a publié un grand nombre d’ouvrages (documents, mémoires) nourris de recherches dans les archives qui apportent des lumières nouvelles sur de nombreux événements, auxquels les historiens à la mode n’accordent parfois aucun intérêt, surtout s’ils ne servent pas à dénoncer les prétendus « crimes du communisme ». Prenons un exemple, à ma connaissance jamais évoqué : les groupes – évidemment clandestins et plus ou moins vite démantelés – d’adolescents, voire de simples gamins qui, surtout au lendemain de la [Seconde] guerre [mondiale], rédigeaient et distribuaient ou collaient des tracts manuscrits contre la bureaucratie au pouvoir et contre Staline en particulier. J’en avais évoqué quelques-uns il y a une vingtaine d’années dans les numéros 5 et 6 des Cahiers du mouvement ouvrier, dont la Société des révolutionnaires de Saratov fondée en 1943 par un môme de 13 ans et dont les six adhérents avaient de 11 à 13 ans, mais il y en a beaucoup d’autres. Ainsi se constitua à Moscou, en 1951, un groupe d’adolescents d’une quinzaine d’années qui prit tranquillement le nom d’Armée de la révolution et dont l’un des membres (un seul !) fut arrêté… dans la nuit du 4 au 5 mars 1953, pendant que Staline passait de vie à trépas. Le matériel publié en Russie est certes parfois accompagné de commentaires étranges. Ainsi un recueil passionnant en deux volumes de documents d’archives sur l’insurrection de Cronstadt en mars 1921 comporte des notes, dont celle sur Trotsky nous apprend qu’il a été « Franc-maçon d’une loge française, et exclu, apparemment en 1916 ». Mais cette perle, reflet d’un courant historique nationaliste russe d’une rare stupidité, n’enlève rien à l’intérêt du volume.

J’utilise assez peu la littérature  anglo-saxonne parce que je préfère consacrer  mon temps, pour écrire le type d’ouvrage qu’est Vivre dans la Russie de Lénine ou d’autres, à éplucher l’énorme amas de documents publiés en Russie – comme l’imposant recueil de rapports du Guépéou sur la situation dans les campagnes de 1922 à 1934 ou une bonne partie de la collection Russie-XXe siècle où l’on trouve par exemple deux volumes sur les insurrections paysannes de Sibérie sous le titre La Vendée sibérienne – plutôt que des analyses politiques, même si certaines posent de vrais problèmes politiques, comme le livre de Simon Pirani La révolution bat en retraite, sous-titré « La nouvelle aristocratie communiste et les ouvriers (Moscou 1920-1924) »[5]. Choix discutable, certes, mais vu la brièveté de la vie, il faut bien faire un choix lorsque l’on n’est pas confronté au problème des interminable bibliographies – en particulier universitaires – truffées de titres que l’auteur n’a pas toujours lus… mais doit impérativement citer !

3. Dans ton livre, tu évites à la fois de faire un tableau idyllique de l’action des bolcheviques ou de la diaboliser. Néanmoins, devant les nombreuses situations de corruption ou de bureaucratisation, on se dit que le changement révolutionnaire était un véritable travail de Sisyphe. Penses-tu qu’un autre cours, qu’une autre histoire, marquée par un plus grand succès progressiste, aurait été possible ?

Jean-Jacques Marie : A la question que tu poses Lénine me parait avoir donné une réponse pertinente quand il affirme dans son dernier écrit, Mieux vaut moins mais mieux : « la situation internationale fait que la Russie est aujourd’hui rejetée en arrière » et la productivité du travail s’est effondrée. Les puissances capitalistes européennes « ont, écrit-il, accompli leurs tâches à moitié. Elles n’ont pas renversé le nouveau régime instauré par la révolution, mais elles ne lui ont pas permis non plus de faire aussitôt un pas en avant. » Et il s’inquiète : « saurons-nous tenir avec notre petite et très petite production paysanne, avec le délabrement de notre pays, jusqu’au jour où les pays capitalistes d’Europe occidentale auront achevé leur développement vers le socialisme ? » (« achevé », écrit-il, et pas seulement entamé… donc longtemps après la prise du pouvoir, à l’époque difficile à prévoir exactement, et cela dans « LES pays capitalistes européens » et non dans quelques-uns seulement). Donc dans l’immédiat il faut tenir. Et là le bât blesse. Pour tenir il faut, répète-t-il, « perfectionner(…) rénover notre appareil d’Etat » – qui ne cesse de grossir –, l’épurer et le réduire au maximum. Comment y parvenir ? Vu la lassitude des masses épuisées d’une Russie soviétique lasse, exsangue, ruinée, il édifie une gigantesque pyramide de commissions de vérification et de contrôle censées se vérifier et se contrôler les unes les autres. En l’absence, enfin, d’une révolution en Allemagne, en France ou en Angleterre, qui briserait le carcan de l’isolement social, économique et politique dans lequel se trouve enfermée la Russie, c’est l’impasse. Cette impasse est hautement favorable à l’essor d’une bureaucratie avide et bornée qui, très vite, comprend qu’elle a intérêt pour préserver son avenir limité à maintenir les conditions mêmes de cette impasse, malgré tous les romans sur le prétendu expansionnisme ou impérialisme soviétique.

4. De manière plus générale, quel est l’héritage des bolcheviques et de la révolution qu’ils ont dirigé aujourd’hui, en Russie mais plus largement à l’échelle mondiale ?

Jean-Jacques Marie : L’héritage des bolcheviks et de la révolution aujourd’hui ? Question au plus haut point délicate. La base du bolchevisme est l’organisation de ceux que Lénine appelait « les ouvriers conscients » pour aider les masses, lorsque ces dernières ne peuvent plus supporter l’ordre ancien ou sa désintégration, à le renverser. Aujourd’hui, un peu partout aux quatre coins de la planète les masses protestent et se soulèvent ; pourtant nulle part n’existe d’organisation, issue ou pas de l’héritage bolchevique, susceptible de cristalliser cette révolte des masses en renversement d’un système en décomposition, bref de transformer cette révolte en révolution. La IVe Internationale a explosé en une multitude de groupes, dont certains me paraissent résignés à jouer un rôle de commentateurs impuissants, mais bavards, de la lutte de classe ou de critiques respectueux des appareils politiques ou syndicaux qui tentent de la cadenasser, pendant que d’autres passent une partie de leur temps à gloser avec complaisance sur les interrogations existentielles d’une sous-intelligentsia petite-bourgeoise plongée dans la contemplation de son modeste nombril. Il est enfin tristement significatif que l’un des pays où les masses sont, pour le moment, le moins actives est la Russie, entraînée jadis dans la révolution sous la direction du parti bolchevique… mais où la bureaucratie s’est attachée avec une extrême violence à éradiquer toute forme d’expression politique indépendante.

5. Tu as publié pendant vingt ans la revue des Cahiers du mouvement ouvrier, avant de décider, comme notre collectif Dissidences l’a également fait, de cesser la publication papier. Ce choix était-il inévitable, selon toi ? Quel bilan tires-tu de ces deux décennies de publication papier ? Quelles sont les perspectives à venir des Cahiers?

Jean-Jacques Marie : Nous avons décidé d’abandonner la version papier des Cahiers du mouvement ouvrier à la suite de la baisse importante du nombre des abonnés (passés en 20 ans de près de 800 en 1998 à 258 en 2019) qui rendait matériellement impossible la prolongation de l’entreprise. Nous avons jugé plus judicieux d’utiliser les quelques fonds qui nous restaient pour faire vivre modestement un site accessible à tous et que nous essayons d’améliorer peu à peu.

[1]    En lire la recension sur notre blog, https://dissidences.hypotheses.org/6805

[2]    En lire la recension dans notre dossier de 2017 sur le centenaire des révolutions russes, https://dissidences.hypotheses.org/8146

[3]    C’est l’époque des « porteurs de sacs » (mechotchniki), les Russes des villes allant chercher de la nourriture dans les villages, pour la revendre sur les marchés parallèles.

[4]    Je suis en train de traduire en entier pour le mettre en ligne d’ici la fin janvier 2021 sur le site des CMO (cahiersdumouvementouvriet.org) ce rapport d’Agranov, dont j’avais publié quelques extraits dans mon livre Cronstadt.

[5]    Simon Pirani, La révolution bat en retraite, Les nuits rouges, 2020.