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L'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois très fortement perturbée par la grève
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
180 personnes de l'équipe du matin étaient en grève selon la direction, contre 444 grévistes revendiqués par la CGT qui comptabilise aussi les équipes de l'après-midi, sur un total de 2.800 salariés.
L'usine doit fermer en 2014 dans le cadre d'un plan de restructuration prévoyant la suppression de 8.000 emplois, auxquels s'ajouteront 1.500 départs naturels non remplacés, annoncé l'été dernier par le groupe sur fond de ventes automobiles en berne en Europe.
LA CGT, SUD et des militants CFDT soutiennent le mouvement visant à obtenir "un CDI pour tous" et la pré-retraite pour les salariés de plus de 55 ans.
Le syndicat maison SIA, la CFTC, FO et la CFE-CGC ont au contraire appelé à la reprise du travail, et désavoué les méthodes de certains grévistes, accusés de "pressions" sur ceux qui souhaitent travailler.
Mardi matin, alors qu'une réunion se tenait au siège du groupe sur le plan de sauvegarde de l'emploi, ces organisations ont d'ailleurs demandé à la direction "de protéger les salariés", selon un syndicaliste présent à la réunion.
"Le climat est tendu et les choses vont encore s'aggraver si vous ne faites pas d'effort", a mis en garde Brahim Loujahdi, délégué CFTC, jugeant la direction "responsable de la situation" en raison de mesures (congés de reclassement par exemple) jugées insuffisantes dans le plan social.
A Aulnay, seulement une vingtaine de véhicules avaient été fabriqués en milieu de matinée alors que l'équipe du matin produit en moyenne 350 voitures habituellement.
Le quasi-blocage s'explique aussi par un fort absentéisme. Comme lundi, dans le seul atelier de montage, 110 à 130 personnes étaient absentes mardi contre une petite cinquantaine un jour habituel, ce qui a contribué à bloquer la production, selon la direction.
Plus de 200 cadres d'autres sites PSA sont venus en renfort des équipes d'encadrement d'Aulnay cette semaine, mais lundi matin leur déploiement n'a pas empêché les grévistes de bloquer les lignes de production de la Citroën C3.
La grève avait déjà paralysé l'usine du 16 au 18 janvier, jour où "une minorité" de grévistes avaient commis des dégradations et s'étaient livrés à des "violences" et "intimidations" sur des non grévistes, mais aussi sur des huissiers venus faire des constatations, selon la direction.
Une enquête a été ouverte par la police après la plainte d'au moins deux huissiers, et quatre salariés, dont trois mandatés CGT mis en cause dans cette affaire, ont été mis à pied à titre conservatoire en vue d'un licenciement, lundi soir.




