Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Trenitalia en France : quand l’État organise le sabotage de la SNCF (08/07)
- Trump 2.0 : un changement d’époque ? (08/07)
- La gauche et les élections après la victoire de Mamdani à New York (08/07)
- Une vie de bergère (08/07)
- Mélenchon - La gauche radicale gagne du terrain ! (07/07)
- Veille bibliographique marxiste (06/07)
- Coquerel sur LCI (06/07)
- Ukraine : des centaines de soldats arborent des symboles néo nazis dans cette unité d’élite (05/07)
- Lordon: La fierté communiste – ou la possibilité de la nation internationaliste (05/07)
- Révoltes de banlieue, non au TCE : la rencontre manquée de 2005 (05/07)
- Capitalisme sans règles et extrême droite libertarienne (05/07)
- Walter Rodney : un révolutionnaire pour notre époque (05/07)
- Entretien avec Rima Hassan (04/07)
- Sur Arte, le conformisme et le manichéisme de "28 minutes" (03/07)
- Le NPA-l’Anticapitaliste s’engage pour les animaux (03/07)
- Mélenchon : Chaud à la tête, froid dans le dos (03/07)
- Lordon - L’union ? Quelle union ? (01/07)
- Censure : Bayrou, dégage ! (01/07)
- COMPLICE D’ISRAËL ET DU GÉNOCIDE ? CETTE PLAINTE CHOC QUI FAIT TREMBLER LA BNP PARIBAS (01/07)
- Canicule, santé de l’hôpital, budget 2026... L’interview en intégralité de Christophe Prudhomme (30/06)
- L’émission Secrets d’Info menacée : le service public de la radio ne doit pas tourner le dos à l’investigation (30/06)
- Totalité contre Éclectisme chez le jeune Trần Đức Thảo (30/06)
- Entretien avec JL Dupriez : Comment les travailleurs peuvent enfin gagner (29/06)
- Manuel Bompard sur France Info (29/06)
- Le déclin de la sidérurgie européenne (29/06)
Iran : trois jours de grève nationale
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Iran : trois jours de grève nationale | L’Anticapitaliste (lanticapitaliste.org)
Commencé il y a deux mois et demi, le soulèvement contre le régime islamique se poursuit et se développe, malgré une violente répression cherchant à éradiquer le mouvement. Une deuxième exécution publique a eu lieu lundi 12 décembre, qui marque un pas en avant supplémentaire dans la brutalité d’un régime qui vient d’être confronté à trois jours de grève nationale.
La manifestation de rue est le mode principal d’expression du mouvement, mais l’idée de la grève générale fait son chemin. Un appel national avait été lancé pour faire grève du 5 au 7 décembre. Il a été notamment suivi dans des petits commerces d’une cinquantaine de villes, malgré les intimidations.
Grèves multiples
Des étudiantEs ont massivement participé à ces journées. Des grèves et manifestations se sont déroulées dans presque toutes les universités du pays. Les images des actions menées dans une trentaine d’universités et facultés circulent sur les réseaux sociaux. Le point culminant a eu lieu le mercredi 7 décembre, qui est par ailleurs la journée annuelle de commémoration de l’assassinat de trois étudiants en 1953. Ceux-ci avaient été tués par les forces de répression du Chah lors d’une manifestation estudiantine contre la venue à Téhéran de Nixon, alors vice-président des États-Unis. Depuis 1979, le régime islamique tente de confisquer cette journée, mais en vain. Cette année, la journée étudiante a été particulièrement commémorée dans les universités, dans le contexte de la grève nationale.
Les chauffeurs routiers, en grève depuis le 26 novembre dans différentes régions, ont continué leur grève dans le cadre de ces trois journées. Il en va de même dans certaines entreprises de la pétrochimie (à Sanandaj), de la sidérurgie (à Ispahan) et de la cimenterie (à Ispahan également), ainsi que chez les chauffeurs de bus de Machhad.
Atmosphère de révolte
Pendant ces trois jours, les manifestations de rue ont continué dans plusieurs villes. Elles ont été particulièrement suivies le troisième jour. Cela a notamment été le cas à Téhéran où des dizaines de milliers de manifestantEs, à pied ou en voiture, partiEs de divers quartiers, ont tenté de rejoindre la place Azadi (qui en farsi signifie « liberté »).
Simultanément, dans plusieurs quartiers et banlieues, des rassemblements ont eu lieu. Dans une banlieue pauvre de Sanandaj (Kurdistan), où règne de fait la loi martiale, un jeune homme (Houman Abdollahi) a été tué par des tirs des forces de répression. À Ispahan et plusieurs agglomérations alentour, les manifestantEs scandant « Pauvreté, corruption, vie chère, nous partons en mouvement pour le renversement [du régime] » ont battu le pavé. La même atmosphère de révolte était de mise dans plusieurs autres villes du pays.
Cet appel aux trois journées de grève, suivies à travers le pays par un grand nombre de personnes appartenant à diverses catégories, dans un contexte de répression meurtrière, marque un grand pas vers la grève générale.