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Châtillon : les cheminots en grève sauvage accueillent les énergéticiens sur leur piquet
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
En grève sauvage depuis lundi, les cheminots du technicentre de Châtillon ont été rejoint sur leur piquet par les énergéticiens en grève reconductible du site Enedis d’Arcueil. Réunis en AG, les grévistes ont exprimé leur solidarité aux raffineurs qui font actuellement face aux réquisitions.

Ce jeudi, une scène de convergence forte entre secteurs en grève a eu lieu au technicentre SNCF de Châtillon en Ile-de-France. Les énergéticiens du site Enedis d’Arcueil, actuellement en grève reconductible, ont rejoint les cheminots sur leur piquet de grève.
Sur le piquet les grévistes ont tenu à exprimer toute leur solidarité avec les raffineurs qui font actuellement face aux réquisitions et à la répression policière. Les grévistes ont ainsi appelé à la résistance face aux réquisitions. « Il a pas compris qu’on allait rien lâcher. Regardez ce qu’il se passe dans le pays, les dockers et les raffineurs du Havre, les raffineurs de Fos-sur-Mer résistent face à la police qui veulent les tabasser. Demain ce sera peut-être nous mais on ne va pas se laisser faire. Ils ne peuvent rien faire sans nous ! » a insisté Frédéric Probel de la CGT Energie GRDF sur le piquet de grève.
Dans le même sens, Clément cheminot du technicentre de Châtillon et élu Sud Rail a appelé à suivre l’exemple de la résistance et la solidarité ouvrière mise en place devant la raffinerie de Fos-sur-mer : « résistons aux réquisitions, appelons en interpro les autres secteurs à venir bloquer ! Résistons comme les raffineurs de Normandie et les raffineurs de Fos-sur-mer qui défendent leur raffinerie avec d’autres secteurs, là-bas les flics reculent ! ».
Sur le piquet, les cheminots et les énergéticiens réunis ont organisé une assemblée générale commune. Lors de cette assemblée générale, les cheminots du technicentre de Châtillon ont voté pour la reconduction de leur grève. Vendredi dernier, les cheminots étaient partis en grève sauvage, c’est-à-dire sans déclaration 48h à l’avance (DII), et ont reconduits la grève depuis lundi soir en assemblée générale.
A l’instar des raffineurs et des éboueurs, la grève actuelle des cheminots du technicentre de Châtillon est exemplaire et est organisée en assemblées générales. « On fait des AG le matin et le soir, on est entre 100 et 150 en AG et on décide de la grève » insiste Rachid, cheminot et militant Sud-Rail au technicentre. De la même manière en organisant un piquet commun avec les énergéticiens, en appelant à étendre la grève à d’autres secteurs et en affichant leur solidarité avec les raffineurs menacés de réquisition, les cheminots de Châtillon montrent la voie à suivre pour faire plier Macron !
Sur le piquet, les cheminots et les énergéticiens réunis ont organisé une assemblée générale commune. Lors de cette assemblée générale, les cheminots du technicentre de Châtillon ont voté pour la reconduction de leur grève. Vendredi dernier, les cheminots étaient partis en grève sauvage, c’est-à-dire sans déclaration 48h à l’avance (DII), et ont reconduits la grève depuis lundi soir en assemblée générale.
A l’instar des raffineurs et des éboueurs, la grève actuelle des cheminots du technicentre de Châtillon est exemplaire et est organisée en assemblées générales. « On fait des AG le matin et le soir, on est entre 100 et 150 en AG et on décide de la grève » insiste Rachid, cheminot et militant Sud-Rail au technicentre. De la même manière en organisant un piquet commun avec les énergéticiens, en appelant à étendre la grève à d’autres secteurs et en affichant leur solidarité avec les raffineurs menacés de réquisition, les cheminots de Châtillon montrent la voie à suivre pour faire plier Macron !




