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Où va la France ? Débat entre Juan Chingo et Romaric Godin
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La France est le pays de la lutte des classes par excellence. Si les mobilisations répétées de ces dernières années n’avaient pas suffi à le faire, le début de l’année 2023 en aura sans doute convaincu plus d’un. Partant de ce constat, Juan Chingo et Romaric Godin déploient réflexions analytiques et hypothèses stratégiques pour affronter les prochains combats.
L’un est journaliste au service économie de Mediapart et auteur de La Guerre sociale en France. L’autre est éditorialiste à Révolution Permanente et vient tout juste de faire paraître un essai La victoire était possible. Réflexions stratégiques sur la bataille des retraites aux éditions Communard.e.s. Les deux suivent de près la situation politique et les luttes de classes en France. Après une première rencontre en pleine bataille des retraites, à la veille du 7 mars, les deux se sont retrouvés pour un débat animé par Marina Garrisi à l’université d’été de Révolution Permanente.
En quelques mois seulement, la France a connu : une mobilisation historique et massive de la classe ouvrière dans la bataille des retraites, des révoltes explosives dans les quartiers populaires, des mobilisations et pressions policières, un coup d’Etat au Niger et plus récemment au Gabon. Comment expliquer une telle instabilité sociale et politique dans l’une des principales puissances impérialistes mondiales ?
Tour à tour, Juan Chingo et Romaric Godin identifient facteurs structurels, tendances et contradictions économiques, sociales et politiques qui expliquent une telle « exceptionnalité française ». Mais leur discussion n’a rien d’un exercice académique. Si les deux auteurs s’intéressent aux coordonnées générales qui expliquent une telle accélération de la lutte des classes en France, c’est parce qu’ils sont convaincus que nos défaites n’ont rien d’inéluctable. En particulier en ce qui concerne la dernière bataille des retraites qui, en dépit d’une mobilisation massive, d’une colère éminemment politique et d’une détermination historique, s’est pourtant soldée par une défaite pour notre camp social. Or, s’il n’existe aucune « fatalité de la défaite » et que, pour reprendre les mots avec lesquels Juan Chingo signe son dernier livre, « la victoire était possible », c’est qu’un débat doit s’ouvrir sur les stratégies qui ont été mises en œuvre et qui ont conduit à l’impasse, et sur celles qui permettraient de gagner.
C’est à ces problèmes que s’affrontent Juan Chingo et Romaric Godin dans un débat qui est appelé à se poursuivre. Et pour celles et ceux qui voudraient aller plus loin, l’essai de Juan Chingo (qui comporte, en plus de nombreux autres textes, la première session de débat avec Romaric Godin) offrira des pistes politiques et stratégiques stimulantes.