Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Accord fin de carrière à la SNCF : un recul de la direction (04/05)
- Formation des enseignantEs : refusons la caporalisation (04/05)
- Décès de l’écrivain américain Paul Auster (04/05)
- Accord entre les deux "NPA", avec d’un côté le "NPA - L’Anticapitaliste" (Poutou et Besancenot) et de l’autre le "NPA - Révolutionnaires" (04/05)
- Manon Aubry passe son Grand Oral des européennes à l’Université Libé (03/05)
- Rap et capitalisme : les liaisons dangereuses (03/05)
- L’occupation de Sciences Po expulsée par la police, soutien aux étudiants réprimés ! (03/05)
- Soutien Gaza: Des centaines de jeunes se sont réunis Place du Panthéon (03/05)
- Suisse : une votation historique sur les retraites (03/05)
- "Défaire la machinerie étatique". Entretien avec Alain Badiou (03/05)
- Guillaume Meurice est suspendu par Radio France après avoir répété ses propos sur Nétanyahou (02/05)
- Révolution des Œillets : Les masses en mouvement contre le colonialisme et le fascisme (02/05)
- Pascal Boniface : "L’Occident a perdu le monopole de la puissance" (02/05)
- Pas un centime, pas une balle pour la machine de guerre israélienne ! (01/05)
- Les ouvriers cinq fois plus victimes d’accidents du travail que les cadres (01/05)
- 1er mai : les syndicats doivent organiser la solidarité avec le peuple palestinien (30/04)
- Boyard face à Apolline de Malherbe (30/04)
- Meeting à Grenoble avec Manon Aubry, Damien Carême, Mathilde Panot et Arash Saeidi (30/04)
- 500 étudiants en AG à Tolbiac, plusieurs facs bloquées : le mouvement pour la Palestine continue ! (30/04)
- "C ce soir", ou quand la bourgeoisie chic organise sa propre cécité (30/04)
- Mathilde Panot et Rima Hassan - Discours contre la censure (30/04)
- Emmanuel Terray, marxiste constant (1935-2024) (29/04)
- Révolution portugaise. Les luttes paysannes, facteur de radicalisation (28/04)
- Portugal, "Une révolution totale". Entretien avec Raquel Varela (28/04)
- Portugal, 25 avril 1974. Cinquante ans et quelques leçons (28/04)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site du NPA
- Démosphère (Paris, IdF)
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- CGT Goodyear
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Anticapitalisme & Révolution
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Secteur jeune du NPA
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Espagne : forte progression de la gauche nationaliste en Galice
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Forte progression de la gauche galicienne lors des élections régionales (editoweb.eu)
Les élections régionales se sont déroulées en Galice (communauté autonome en Espagne) ce dimanche.
Ces élections ont donné la victoire aux conservateurs du Parti Populaire et ont été marqués par une forte progression du Bloc Nationaliste Galicien (coalition indépendantiste de gauche et communiste).
Les partis membres de la coalition gouvernementale (PSOE, Sumar) sortent affaibli de ce scrutin.
Article et traduction Nico Maury
Les conservateurs du Parti Populaire conserveront la Xunta de Galicia (exécutif régional). Le PP remporte les élections régionales avec 47,36% des voix et 40 des 75 sièges du Parlement galicien (-2).
La grande nouvelle de cette élection, c'est la forte progression du Bloc Nationaliste Galicien (BNG) qui confirme son implantation électorale comme seconde force politique de la région, très loin devant le PSOE. Avec 31,57% des voix (+ 7,78), le BNG remporte 25 sièges (+6). Pour la deuxième fois consécutive, le NBG obtient un résultat historique tant en nombre de voix et de sièges.
Néstor Rego, Secrétaire général de l'Union du Peuple Galicien (communiste) et député du BNG au Congrès, a salué les résultats de la coalition par rapport à d'autres forces, comme le PSOE et Sumar, qui ont tenté d' « hispaniser » la campagne avec des dirigeants qui ont parcouru le pays tout au long de la période préélectorale.
Le BNG est une coalition indépendantiste de gauche composée de plusieurs Partis communistes (Unión do Povo Galego, Fronte Obreira Galega, Movemento Galego ao Socialismo) et organisations sociales-démocrates (Abrente-Esquerda Democrática Galega).
Le Parti Socialiste (PSOE-PSdeG) subit une lourde sanction politique, mais conserve 9 sièges (-5) et 14,04% des voix (-5,35).
L'espace politique à la gauche du PSOE fait état d'une situation de profonde division. La formation politique de Yolanda Díaz, Sumar, pensait pouvoir renverser le PP dans la communauté autonome, et les sondages allaient dans ce sens. Malheureusement, Sumar ne remporte que 1,90% des voix. Podemos, qui a refusé d'entrer dans la coalition entre Sumar, Esquerda Unida et Verdes Equo, s'effondre et rassemble 0,26% des voix.
Sumar a reconnu son "mauvais résultat". Ce résultat est attribué à la jeunesse du mouvement en Galice, et au fait que le vote progressiste s'est concentré sur le BNG. Pour le dirigeant local d'Izquierda Unida, Ismael González, ce score est un "mauvais résultat pour la gauche transformatrice".
Pour le Parti Communiste de Galice (banche régionale du Parti Communiste d'Espagne), les résultats des élections galiciennes du 18 février marquent la fin du cycle. Dans une déclaration, le PCG/PCE valorise de manière autocritique le travail réalisé et reconnaît la nécessité d'accroître sa présence dans la lutte quotidienne de la classe ouvrière galicienne contre le capital et ses représentants politiques. Pour le PCG/PCE, les résultats sont négatifs. "La population galicienne soutient massivement la politique du PP, qui continuera à gouverner le pays pendant encore quatre ans. Le PCG assume une part de responsabilité et entame une période d'autocritique visant à renforcer sa présence dans l'expérience quotidienne et les luttes de la classe ouvrière".
Le PCG/PCE explique que depuis 2012, l'espace politique dans lequel il agit a progressivement disparu et pour la deuxième fois consécutive, il est exclu du parlement régional. Il appelle à revenir aux réalités de la classe ouvrière et populaire de Galice, à s'enraciner dans les luttes et la vie quotidienne des travailleurs, cela "permettrait la construction d'un autre type de projet politique, dans lequel la représentation institutionnelle n'est pas la base sur laquelle construire, mais l'enracinement dans la société galicienne sera centrale".
Enfin, Democracia Ourensana, une organisation politique locale, dirigée par Gonzalo Pérez Jácome (maire d'Orense) remporte un siège et 1,03% des voix.
La participation était en forte hausse : 67,30% (+18,3%).