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Un journaliste de Révolution Permanente convoqué par la police anti-terroriste : stop à l’acharnement !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Après les convocations de trois membres de RP, dont notre porte-parole Anasse Kazib, un journaliste a été convoqué à son tour. L’offensive contre les soutiens de la Palestine se poursuit, il faut faire front.

Nous avons appris cette semaine la convocation d’un journaliste de Révolution Permanente, spécialisé dans le suivi du Moyen-Orient et de la guerre en Palestine. A nouveau, la convocation émane du Groupe de lutte anti-terroriste (GLAT) de la police judiciaire. Après la convocation de trois membres de Révolution Permanente, dont Gaëtan Gracia et notre porte-parole Anasse Kazib, cette nouvelle attaque confirme l’acharnement contre notre organisation.
Comme dans l’un des cas précédents, c’est un journaliste de la section internationale de notre média qui est mis en cause. Parmi les propos visés, un article d’octobre 2023 dénonçant les centaines de morts dans des bombardements sur Gaza et s’inquiétant d’un possible futur « nettoyage ethnique » dans la bande. Nous dénonçons cette intimidation pure et simple contre des personnes mises en cause pour leur solidarité avec la Palestine mais aussi leur travail de suivi de la situation dramatique à Gaza, où un massacre se prépare avec l’invasion de Rafah. Aux offensives contre le droit de se mobiliser s’ajoute une menace grave contre la liberté de la presse.
Cette nouvelle convocation s’inscrit dans une vague plus large. Après la condamantion de Jean-Paul Delescaut et les convocations d’étudiant·e·s de l’EHESS, Anasse Kazib, Sihame Assbague, elle aussi journaliste, Mathilde Panot et Rima Hassan, les offensives menées au nom de « l’apologie du terrorisme » se poursuivent, à l’image de la convocation récente de Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune garde. Cette semaine, 2 étudiant·e·s de Sciences Po Paris et 86 étudiant·e·s qui occupaient la Sorbonne ont été interpellés. Au moins un de ces étudiant·e·s a été déféré au tribunal.
Alors que depuis octobre plusieurs centaines de personnes ont été mises en examen pour leur soutien à la Palestine, la répression se durcit à nouveau. Partout, le mouvement étudiant international pour la Palestine pousse les gouvernements à renforcer les mesures policières pour étouffer dans l’œuf la solidarité. Nous ne nous laisserons pas intimider : soutenir la Palestine, parler de la Palestine, écrire sur le massacre en cours en Palestine n’est pas un crime.
Les procédures ne sont pas près de s’arrêter. Plus que jamais il faut faire front contre ce durcissement autoritaire, qui crée de dangereux précédents contre l’ensemble des droits démocratiques. Il y a urgence à ce que les syndicats, organisations de défense des droits et les intellectuels se mobilisent aux côtés des organisations du mouvement social et de la jeunesse pour arrêter cette escalade, exiger l’abandon de toutes les poursuites et défendre le droit à soutenir la Palestine. Solidarité avec notre camarade et avec tous les convoqués et réprimés.




