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Industries chimiques en grève: mobilisation générale à Vencorex et Arkema

CGT

Lien publiée le 13 novembre 2024

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Unité CGT

La grève illimitée et la lutte de classe continuent sur les plateformes chimiques iséroises de Pont-de-Claix et Jarrie menacées d'éradication par le patronat de la chimie.

> Ce 7 novembre une nouvelle journée de manifestation est organisée par la CGT après déjà deux grandes marches des travailleurs des plateformes chimiques les 1er et 30 octobre, en grève et mobilisés.

> La grève de ce 7 novembre à l'appel des syndicats CGT et de la FNIC CGT promet d'être massive et d'impacter l'ensemble des entreprises des deux plateformes.

> Plus de 6 000 emplois sont menacés par les annonces de fermeture de l'usine Vencorex et ses conséquences pour les entreprises interconnectées des deux plateformes, en particulier pour le site industriel d'Arkema à Jarrie, mais aussi pour Air Liquide, Solvay, Suez ou encore Framatome.

> Après Exxon, Novares, Vencorex, Arkema, Syensqo, le patronat s'attaque aux Michelin : en réalité ce sont plus de 15 000 emplois industriels (donc plus de 100 000 emplois induits) qui sont menacés de liquidation immédiate par le patronat de la chimie dans un contexte de re-désindustrialisation générale en cours dans notre pays.

> « La seule variable qui fait reculer le patron c’est la lutte. Il n’y a pas d’autres issues pour obtenir des emplois de qualité. […] Les patrons de Vencorex comme la totalité des patrons ont les poches pleines, ça dégueule de fric de partout. Mais ça ne leur suffit pas donc ils délocalisent pour augmenter leurs profits. », avait expliqué à Unité CGT le secrétaire général de la FNIC CGT, Serge Allegre, avant de mettre en avant la nécessité impérieuse pour le pays de conserver et développer ses industries.

> Tout le monde le voit, les appels du président et du gouvernement à la « réindustrialisation » sont une sinistre farce qui n’a aucune consistance réelle. Il faut sortir nos industries fondamentales des griffes du marché ; il faut exproprier et nationaliser, sous contrôle ouvrier, les grands groupes industriels, des donneurs d’ordre aux sous-traitants.