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    L’Égypte arrête et expulse des dizaines de militants avant la Marche mondiale vers Gaza

    Palestine

    Lien publiée le 14 juin 2025

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    https://inprecor.fr/node/4804

    Malgré la répression, les organisateurs ont promis de maintenir la marche prévue vers la frontière de Rafah avec la bande de Gaza.

    Selon certaines informations, les autorités égyptiennes ont arrêté et expulsé des dizaines de militants arrivés dans le pays pour participer à la Marche mondiale vers Gaza, qui vise à briser le blocus israélien sur l’enclave assiégée.

    Malgré la répression, les organisateurs affirment que la marche, qui doit débuter vendredi, « se poursuit ».

    ⚡️Statement by the Global March to Gaza:

    “As we stated in our last press release, we want to clarify that the Global March continues despite about 170 people facing delays and deportations at Cairo airport.

    Our legal services are working on these cases, as we have all complied… pic.twitter.com/ECOe45gAC8

    — Global March To Gaza (@globalmarchgaza) June 12, 2025

    « Nous tenons à préciser que la Marche mondiale se poursuit malgré les retards et les expulsions dont ont été victimes environ 170 personnes à l’aéroport du Caire », ont-ils déclaré jeudi dans un communiqué de presse.

    « Nos services juridiques travaillent sur ces dossiers, car nous avons tous respecté toutes les exigences légales des autorités égyptiennes », ajoute le communiqué.

    « Exiger la fin » du génocide

    Les organisateurs ont souligné que « des milliers de participants à la marche sont déjà en Égypte, prêts à commencer demain leur voyage vers El Arish, puis à poursuivre à pied jusqu’à Rafah, où nous espérons arriver dimanche ».

    As part of the Global March to Gaza, activists from around the world will gather in Egypt to march through the Sinai Desert towards Gaza, challenging Israel’s siege and calling for an end to the genocide against Palestinians. pic.twitter.com/dMvJ02RV7j

    — Al Jazeera English (@AJEnglish) June 12, 2025

    Ils ont déclaré « espérer pouvoir travailler aux côtés du gouvernement égyptien en tant que partenaire clé et précieux », ajoutant : « Nos priorités sont les mêmes : exiger la fin du génocide palestinien ».

    Expulsés malgré leurs papiers

    Saif Abukeshek, porte-parole du mouvement, a déclaré à l’AFP que « plus de 200 participants ont été arrêtés à l’aéroport du Caire ou interrogés dans des hôtels du Caire ». Parmi eux se trouvaient des ressortissants américains, français, néerlandais et algériens.

    "There are more than sixty people in the room."

    Several individuals of Algerian, Moroccan, and other nationalities were detained upon arrival at an Egyptian airport for participating in the peaceful 'Steadfastness Convoy' aimed at breaking the siege on Gaza.

    Egyptian… pic.twitter.com/WOX9b0YpO5

    — TRT World (@trtworld) June 12, 2025

    Les militants ont fait part de leur frustration sur les réseaux sociaux, certains partageant des images de l’aéroport ou des hôtels.

    « Forcés » de monter dans l’avion

    Un membre d’une délégation néerlandaise a partagé une vidéo montrant un grand groupe de militants « forcés à monter dans l’avion ».

    ‘We have been forced into the plane’

    A Dutch delegation taking part in the international ‘March to Gaza’ convoy was deported by Egyptian authorities upon arrival in Cairo, Egypt on June 12.

    The group had planned to join hundreds of activists gathering near the Rafah crossing to… pic.twitter.com/qFEl8HQxdt

    — TRT World (@trtworld) June 12, 2025

    « Vous pouvez voir qu’il a nos passeports », dit-on entendre le militant, suivi de cris « Honte à vous ».

     Un militant marocain arrivé au Caire a déclaré dans une vidéo partagée par Middle East Eye que les autorités égyptiennes avaient détenu des militants pendant des heures avant de les expulser.

    « Après notre arrivée avec un billet et un visa valides, et alors que tout semblait en ordre, ils nous ont détenus pendant plus de trois heures », a-t-il déclaré.

    Certains ont été autorisés à entrer dans le pays, mais « 12 ont été renvoyés », a-t-il déclaré, ajoutant que les conditions de détention étaient « psychologiquement pénibles ».

    A Moroccan activist who travelled to Egypt to take part in the Global March for Gaza described how Egyptian authorities detained the activists for hours before deporting them, despite the fact they had valid visas to enter the country. pic.twitter.com/Z2IYUtLWW2

    — Middle East Eye (@MiddleEastEye) June 12, 2025

    Une autre vidéo montrait des dizaines d’Algériens expulsés, certains scandant « Quelle honte ! Ils ont vendu Gaza pour des dollars », selon le Quds News Network.

    L’AFP a également rapporté qu’une délégation grecque avait déclaré dans un communiqué que des dizaines de ressortissants grecs étaient détenus à l’aéroport « alors qu’ils disposaient de tous les documents de voyage légaux, n’avaient enfreint aucune loi et avaient suivi toutes les procédures légales pour entrer dans le pays ».

    Conditions imposées par l’Égypte

    L’Égypte a déclaré mercredi que toutes les délégations étrangères souhaitant se rendre dans la zone frontalière près de Gaza, y compris la ville d’Arish et le passage de Rafah, devaient obtenir une « autorisation préalable » par les voies officielles.

    « La seule façon pour les autorités égyptiennes de continuer à examiner ces demandes est de suivre les contrôles et mécanismes réglementaires en place depuis le début de la guerre à Gaza, qui consistent à soumettre une demande officielle aux ambassades égyptiennes à l’étranger ou par l’intermédiaire des ambassades étrangères au Caire, ou des représentants d’organisations, au ministère des Affaires étrangères », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.