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Zimbabwe: Mugabe dénonce l'Occident comme le véritable "ennemi"

Lien publiée le 10 août 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

HARARE, 7 août (Xinhua) -- Le vétéran de la politique zimbabwéen Robert Mugabe a condamné mercredi les critiques occidentales sur sa réélection, dénonçant l'Occident comme le véritable "ennemi".

Dans sa première allocution publique depuis sa victoire dans les élections du 31 juillet, M. Mugabe a déclaré aux dirigeants de son parti, le Zanu-PF, qu'ils avaient "porté un coup" à l'ennemi.

Son rival, le Premier ministre Morgan Tsvangirai, qui n'a récolté que 33 % des voix contre 61 % pour M. Mugabe, n'est pas l' ennemi, a-t-il déclaré.

"L'ennemi c'est celui qui est derrière M. Tsvangirai, ce sont les Britanniques et leurs alliés, ce sont eux que nous avons mis à terre", a déclaré M. Mugabe.

M. Mugabe a tenu ces propos alors que les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie ont mis en cause l'un après l'autre la crédibilité des élections du 31 juillet, tandis que la plupart des pays d'Afrique ainsi que des puissances internationales comme la Chine et la Russie ont validé la conduite et le résultat des élections.

Les critiques occidentales montrent aussi que les pays qui ont imposé des sanctions à l'encontre du Zimbabwe, de M. Mugabe et de ses hauts conseillers ne sont pas disposés à lever leurs mesures restrictives comme les interdictions de voyage et les gels d' actifs.

"Ce sont des gens étranges ? Alors que toute l'Afrique nous félicite, ils disent que ces élections n'étaient pas libres", a déclaré M. Mugabe. "Et d'où est-ce qu'ils nous parlent ? De Londres, de Washington et d'Ottawa."

Le Zimbabwe a interdit aux pays qui ont imposé des sanctions à son encontre d'envoyer des observateurs à ses élections.

Le dirigeant octogénaire a également promis de poursuivre son programme d'autonomisation et d'indigénisation de l'économie, qui vise à renforcer la participation des locaux aux activités économiques qui exploitent les ressources naturelles du Zimbabwe.

Une loi adoptée en 2007 impose aux entreprises étrangères de céder 51 % de leurs parts à des partenaires locaux, en particulier dans le secteur minier.

Ces dernières années, le Zimbabwe a misé ses espoirs de reprise économique sur son secteur minier en plein essort. Le pays dispose de gisements importants de platine, de chrome, de diamant et d'or.

M. Mugabe, qui a dirigé le Zimbabwe depuis son indépendance vis- à-vis de la Grande-Bretagne en 1980, a laissé entendre qu'il pourrait briguer un autre mandat de cinq ans en 2018. La nouvelle Constitution du Zimbabwe, entrée en vigueur cette année, limite le mandat du chef d'Etat à deux mandants consécutifs.