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L'Hôtel-Dieu, un des enjeux de la campagne municipale parisienne
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Les personnels qui occupent l'Hôtel-Dieu veulent faire de la possible fermeture du service d'urgence de cet hôpital un enjeu de la campagne municipale parisienne. Et ils sont sur le point d'y parvenir. Les candidats, soucieux de montrer qu'ils prêtent une grande attention à la situation des urgences et à la qualité des soins dans la ville, investissent le terrain.
Le report de la fermeture des urgences décidé, le 10 juillet, par la ministre de la santé, Marisol Touraine, initialement prévu pour le 4 novembre, est "une décision électoraliste", s'indigne-t-on du côté de la candidate UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet. Offensif, son porte-parole, Vincent Roger, élu dans le IVe arrondissement de Paris, estime que cette décision a été prise pour éviter de mettre la candidate socialiste "dans l'embarras" avant la municipale.
Ce report est "essentiel", réplique le socialiste Bruno Julliard, membre du conseil de Paris et adjoint au maire de Paris depuis 2008, alors que la commission médicale d'établissement (CME locale) du groupe hospitalier Hôtel-Dieu-Cochin a demandé, lundi 2 septembre, la fermeture des urgences à la date initialement prévue. "Il permettra de construire un consensus et d'améliorer le projet qui est encore perfectible. Anne Hidalgo s'en tient à la position de la ministre, qu'elle partage. Il n'y a pas de raison qu'il y ait de changement", ajoute-t-il.
La candidate socialiste est, par ailleurs, confrontée à des divergences au sein de la majorité municipale. Jean-Marie Le Guen, adjoint à la santé du maire de Paris et ancien rival de Mme Hidalgo pour l'investiture socialiste soutient en effet le plan de l'AP-HP.
"LE FLORANGE SANITAIRE DE LA GAUCHE PARISIENNE"
Sur le fond, les deux camps estiment qu'une rénovation est nécessaire mais veulent écarter la fermeture pure et simple des urgences de l'Hôtel-Dieu. Ils ne sont pas pour autant en mesure de donner une ligne claire.
Pour Vincent Roger, la gauche a "laissé le dossier brûler" en refusant toute évolution et toute rénovation proposée, notamment en 2009 et 2010. "C'est le Florange sanitaire de la gauche parisienne, car, à cause de leur posture électoraliste et de la malhonnêteté de la majorité municipale sur le sujet, on a perdu plusieurs années, estime-t-il. Il faut donc avoir une vraie réflexion sur l'offre de soins à Paris. On essaie de comprendre ce qui se passe aujourd'hui. La situation n'est pas simple."
"Pour l'instant on ne voit pas de proposition de la part de Nathalie Kosciusko-Morizet, réplique Bruno Julliard. Leurs attaques sont destinées à éviter de mettreen avant ses propres propositions." La candidate de gauche n'est pas opposée à un changement, "si c'est pour améliorer la qualité des urgences à l'échelon parisien. La réflexion doit bien intégrer une vision globale d'offre de service public à Paris".




