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Athènes : heurts entre les staliniens et d'autres manifestants
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
D'après les infos de ce blog, les staliniens feraient le travail de la police et protègeraient le parlement (cf. ci dessous)
15.18 Incredible scenes – generalised violence across much of Syntagma. More molotovs and stones thrown at the Stalinists crowd.
14.47 Generalised clashes between hundreds of anarchists and Stalinists in Syntagma. Stones, bottles and flares are thrown. Protestors trying to break through PAME lines to reach the parliament.
13.14 Once again the stalinist trade union, PAME, has lined up before the police (!) not allowing people to get anywhere close to them, or to parliament.
11.40 GMT+2 The Stalinists of PAME are already in Syntagma. Comrades report that they line up holding sticks, in order to secure the reactionary character of their pathetic rally while they block other demonstrators to move on the sidewalk of the Unknown Soldier Monument in front of the parliament. At the moment there is no police presence (at least immediately visible). The Stalinists are about to play once more the role of the cops, in order to suppress any possible actions of insurgency.
ATHENES, 20 oct 2011 (AFP) - De violents affrontements ont marqué jeudi les nouvelles manifestations anti-austérité massives en Grèce, parallèlement aux difficiles pourparlers entre dirigeants européens pour résoudre la crise de la dette en zone euro avant leur sommet de dimanche.
Signe de l'ampleur des différends entre les Etats-membres de l'Union européenne, deux journaux allemands ont indiqué que Berlin n'excluait pas un report du sommet européen à Bruxelles, pourtant crucial pour l'avenir de la zone euro.
Au deuxième jour d'une grève générale de 48 heures décrétée par les syndicats du public et du privé en Grèce, plus de 50.000 personnes ont défilé dans le centre d'Athènes. "N'écoutez pas la ploutocratie, tous ensemble pour gagner", scandaient les manifestants.
Quelques heures plus tard, une bataille rangée a opposé des manifestants communistes et une masse de jeunes vêtus de noir devant le luxueux hôtel de Grande-Bretagne en contrebas du parlement.
Quelque 16 personnes ont été blessées, selon le ministère de la Santé, dont plusieurs à la tête après avoir reçu des projectiles, pierres ou cocktails Molotov.
Des combats au corps à corps et à coups de barres de bois et de fer ont opposé les deux camps. Les forces de l'ordre, d'ordinaire très présentes, s'étaient retirées dans les rues adjacentes, envoyant seulement quelques grenades assourdissantes ou des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser la foule.
Plusieurs centaines de manifestants communistes ont finalement pris le contrôle de la place Syntagma, devant le parlement, après avoir repoussé les jeunes fauteurs de troubles qui avaient transformé mercredi Athènes en champ de bataille.
Au centre de la contestation, un nouveau tour de vis budgétaire qui doit être voté jeudi soir au Parlement, à la demande des créanciers UE et FMI, afin de diminuer le déficit abyssal de la Grèce et lui éviter la faillite.
Ce projet de loi a fait l'objet mercredi d'un premier vote "sur le principe" au cours duquel seule la majorité socialiste a voté oui. Il prévoit le gel des conventions collectives et risque d'entraîner une baisse brutale du niveau de vie des Grecs, surtout des fonctionnaires.
Vanguélis Bouldadakis, médecin dans un hôpital public, protestait ainsi contre "la destruction des conventions collectives" qui "réduisent nos salaires" et "prennent nos droits".
Le gouvernement dirigé par le socialiste Georges Papandréou apparaît toutefois fragilisé, à quelques jours d'un rendez-vous "crucial" à Bruxelles pour le pays et l'avenir de la zone euro.
Malgré l'unité affichée par le parti socialiste au pouvoir, le Pasok, lors du premier vote, certains députés pourraient s'opposer à certaines dispositions du projet de loi, comme le gel des conventions collectives, selon la presse.
Des négociations fiévreuses se poursuivaient entre les capitales européennes qui peinent à dégager un accord pour stopper la propagation de la crise de la dette, avant le sommet européen de dimanche.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a appelé les Européens au "compromis" pour aboutir à des décisions "résolues" et "immédiates" dimanche.
Les pays de l'Union européenne restent divisés sur les modalités permettant de renforcer les moyens d'intervention du Fonds de soutien aux pays de la zone euro en difficulté (FESF), sans mettre à nouveau à contribution les budgets des Etats.
Sur ce point, "il n'y a pas de proposition commune" européenne pour le moment, a reconnu jeudi le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, tout en précisant qu'il y avait "un accord total" entre la France et l'Allemagne sur les mesures à prendre pour résoudre la crise de la dette. Il a laissé entendre que des différends subsistaient avec d'autres pays européens.
Le président français Nicolas Sarkozy avait fait fait mercredi un déplacement en urgence à Francfort pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel. Aucune déclaration n'a été faite à l'issue de cette rencontre.
Selon le quotidien économique Financial Times Deutschland, la chancelière aurait évoqué un report du sommet avec le président français ors de cete rencontre. La chancellerie allemande a indiqué à l'AFP ne pas être en mesure immédiatement de commenter cette information.
Les capacités de prêt du FESF sont actuellement limitées à 440 milliards d'euros, et les nouveaux montants en discussions s'inscriraient entre 1.000 et 2.000 milliards d'euros.
Un élargissement de la force de frappe de ce fonds est jugé indispensable pour empêcher la contagion de la crise à l'Espagne et à l'Italie, dont les notes des dettes souveraines ont été récemment abaissées par les agences de notation.
ATHENES, 20 oct 2011 (AFP) - Des bagarres au corps à corps et à coups de barres de bois et de fer opposaient jeudi en début d'après-midi des militants communistes à des jeunes fauteurs de troubles, à l'issue d'un grand rassemblement anti-austérité devant le parlement dans le centre d'Athènes, a constaté une journaliste de l'AFP.
La police, qui avait auparavant chargé les jeunes fauteurs de troubles et lancé des gaz lacrymogènes, suivait de loin ces bagarres, avec des passages à tabac de personnes à terre par des adversaires, tandis que le plus gros de la foule des manifestants s'était dispersée, selon la journaliste.