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    Les plans d'austérité en Europe

    Lien publiée le 7 novembre 2011

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (AFP) A l'instar de la France qui a annoncé lundi un nouveau plan de rigueur de 7 milliards d'euros, plusieurs autres pays de la zone euro sont soumis à des cures d'austérité:

    PORTUGAL:

    - mars 2010: le gouvernement annonce un programme de stabilité et de croissance (PEC) pour ramener le déficit sous la barre des 3% d'ici 2013 et d'amorcer une réduction de la dette (76,6% du PIB): gel des salaires des fonctionnaires, diminution des aides sociales, report d'investissements publics et vaste plan de privatisations.

    - mars 2011: le Premier ministre José Socrates démissionne après le rejet de son quatrième programme d'austérité.

    - octobre 2011: le gouvernement de Pedro Passos Coelho présente un budget 2012 d'austérité renforcée, prévoyant notamment la suppression des 13e et 14e mois pour les fonctionnaires et les retraités aux revenus supérieurs à 1.000 euros, ainsi que l'augmentation de l'horaire de travail dans le secteur privé.

    GRECE:

    - mai 2010: Athènes décide un tour de vis sans précédent pour réduire le déficit public de 30 milliards d'euros à l'horizon 2014, en contrepartie d'une aide financière de 110 milliards : réforme des retraites, coupes salariales dans la fonction publique, hausse de la TVA, lutte contre l'évasion fiscale. De précédentes mesures avaient été adoptées en mars, pour un montant de 4,8 milliards.

    - juin 2011: pour continuer à bénéficier de l'aide internationale, les autorités sont contraintes d'adopter un nouveau plan d'austérité qui prévoit d'ici 2015 des économies de 28,4 milliards d'euros. Des privatisations massives devant rapporter 50 milliards d'euros d'ici 2015 sont également prévues.

    ESPAGNE:

    - mai 2010: sous la pression des marchés et de ses partenaires européens, Madrid adopte en mai 2010 une cure d'austérité pour ramener le déficit public sous 3% du PIB en 2013 après un bond à 11,2% en 2009.

    Parmi les mesures emblématiques et très impopulaires: la fin de l'allocation chômage pour les sans-emploi en fin de droits, la baisse des salaires des fonctionnaires, la suppression de la revalorisation automatique des retraites, la fin d'une prime à la naissance.

    La droite, arrivée au pouvoir dans la grande majorité des régions et favorite pour les législatives du 20 novembre, a entamé de vastes coupes budgétaires notamment dans l'éducation et la santé.

    ITALIE:

    - juillet 2010: le Parlement adopte un premier plan d'austérité de 25 milliards d'euros pour 2011-2012, comprenant une série de coupes budgétaires, le gel des salaires des fonctionnaires, une réduction du train de vie de l'Etat et le renforcement de la lutte contre l'évasion fiscale.

    - juillet 2011: un nouveau plan de rigueur de près de 48 milliards d'euros est adopté afin de parvenir à un quasi équilibre budgétaire en 2014 et réduire la dette, l'une des plus élevées du monde (120% du PIB).

    - septembre 2011: jugé insuffisant, ce plan sera renforcé (54,2 milliards d'euros d'ici 2013) avec notamment une hausse de la TVA, le relèvement de l'âge de la retraite des femmes dans le privé ainsi qu'une taxe sur les riches.

    IRLANDE:

    - novembre 2010: après trois budgets d'austérité depuis 2008, les autorités annoncent un plan de rigueur visant à diviser par dix un déficit public astronomique (32% du PIB). Préalable à un vaste plan de sauvetage international, il prévoit 1O milliards d'euros d'économies budgétaires et 5 de hausses d'impôts d'ici à 2014.