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La monnaie, de la Russie à l’URSS
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Il a été habituel de voir dans le discours du marxisme de la Seconde Internationale l’origine des conceptions économiques des futurs dirigeants soviétiques[1], et d’en tirer alors les conclusions qui s’imposent en ce qui concerne la monnaie, son statut et son usage. Ceci reste loin de pouvoir fournir une réponse globale. La prétention à une continuité entre une théorie, par ailleurs elle-même évolutive et contradictoire, et la réalité d’une pratique est tout aussi trompeuse que la continuité que l’on pourrait supposer entre les conceptions des dirigeants et le système sur lequel ils ont régné. L’identification de filiations idéologiques et intellectuelles, pour instructive qu’elle puisse être, ne dispense nullement d’autres analyses, en particulier celles insistant sur les contraintes qui pèsent sur les acteurs, y compris à leur insu. Ce point de vue conduit à reconsidérer la réalité soviétique, non pas du seul point de vue de l’écart permanent entre la réalité et le discours – écart qui justement est particulièrement important en ce qui concerne la monnaie – mais du point de vue de la dynamique autonome des formes institutionnelles engendrées intentionnellement ou non. Or, la création de formes institutionnelles ne se fait jamais dans le vide. Elle s’articule toujours sur des formes déjà existantes, qu’elle transforme ou réutilise à des fins nouvelles. À cet égard, la question des héritages occupe une place centrale, ce qui impose de penser la période soviétique à partir d’une compréhension des trois dernières décennies de la période tsariste.
La suite: http://russeurope.hypotheses.org/2435




