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"Militants contre la guerre 1914-1918", par Julien Chuzeville

histoire

Lien publiée le 23 juin 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=1928

Présentation de l’éditeur :

« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. » : Jaurès l’avait dit et répété, et des congrès successifs de l’Internationale socialiste s’étaient engagés à tout faire pour empêcher le déclenchement d’un conflit. Mais quand, en 1914, malgré la forte agitation sociale que connurent au début de l’année la France, la Russie et l’Allemagne, la machine infernale se mit en route, les socialistes ne lui barrèrent pas le chemin.

La France ne manquait pas de pacifistes ; mais devant les dangers de l’invasion, la mobilisation, la militarisation de la société et la censure, tous furent désemparés et beaucoup se résignèrent. Certains, cependant, osèrent rompre le consensus et voulurent faire entendre la voix d’un pacifisme actif, c’est-à-dire, nécessairement, internationaliste. La paix qu’ils recherchaient était une paix sans tergiversations, « sans vainqueur ni vaincu », une paix — ils en étaient convaincus — que les régimes qui avaient conduit le monde à la guerre ne seraient pas capables d’assurer.

Ces militants — car tous l’étaient avant le début de la guerre — durent mener d’abord le combat dans leurs propres organisations, parti socialiste et syndicats, puis tenter, malgré la censure, l’intimidation et la répression, de faire progresser l’opposition à la guerre. Le Comité pour la reprise des relations internationales (CRRI) qu’ils créèrent fut le centre nerveux du pacifisme militant en France de 1915 à 1918 ; Zimmerwald et Kienthal, mais aussi la prison et les procès, furent les étapes de leur campagne.

La paix des vainqueurs ne fut pas celle pour laquelle ils s’étaient battus et ils savaient qu’elle portait en elle l’annonce d’un nouvel orage. Mais en maintenant vivace l’internationalisme socialiste, leur action résonna encore bien après que le CRRI eût cessé d’exister.


Table des matières :

-  Avertissement — Liste des sigles utilisés 
-  Prologue, par Jean-Michel Kay

-  Chapitre I : Été 1914, le mouvement ouvrier submergé 
-  Chapitre II : Des voix dans le no man’s land 
-  Chapitre III : L’appel de Zimmerwald 
-  Chapitre IV : L’essor du CRRI 
-  Chapitre V : Le mur de la censure et de la répression 
-  Chapitre VI : 1917, la révolution n’aura pas lieu 
-  Chapitre VII : L’armistice à l’horizon 
-  Chapitre VIII : Survivre à la guerre ? 
-  Chapitre IX : Révolutionnaires sans révolution

-  Épilogue

-  Annexe : Liste des publications du CRRI 
-  Bibliographie et archives

-  Documents hors texte :

  • Projet de résolution présenté par les socialistes du CRRI lors du premier congrès de la SFIO tenu pendant la geurre, diffusée en tract par le CRRI à partir de décembre 1915 (p. 47)
  • Extrait du tract du CRRI « Aux organisations Socialistes et Syndicales, à leurs militants », diffusé à partir de février 1916 (p. 53)
  • Extrait du Manifeste de Kienthal diffusé en tract (p. 66)

Éditions Spartacus, parution le 28/02/2014

ISBN : 978-2-902963-68-3

136 pages / 15 x 21cm / 10 euros