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    S&P met quinze pays de la zone euro sous surveillance

    Lien publiée le 6 décembre 2011

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Reuters) - Standard & Poor's a annoncé lundi avoir mis sous surveillance avec implication négative 15 pays de la zone euro, dont la France, en raison de l'accroissement des tensions systémiques observées par l'agence de notation au cours des dernières semaines.

    La France est le seul des six pays notés "triple A" à risquer une dégradation de deux crans de sa note, précise S&P.

    Une mise sous surveillance avec implication négative signifie que S&P est en train de revoir les notes attribuées aux pays concernés et qu'elle pourrait décider de les baisser dans les trois mois à venir.

    S&P a cependant précisé qu'elle avait l'intention de conclure sa revue le plus vite possible, dans la foulée du sommet européen de vendredi.

    Considéré par certains comme celui de la dernière chance pour sortir de la crise de la dette, ce sommet est censé conclure une semaine faite de rendez-vous importants, dont le premier en date a été la rencontre entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

    A l'issue de cette dernière, les deux dirigeants ont annoncé un accord franco-allemand "complet" sur le renforcement de la gouvernance de zone euro, passant par la rédaction d'un nouveau traité dès le mois de mars.

    Le président français et la chancelière allemande sont parvenus à un accord à l'issue de semaines de négociations laborieuses pour tenter de remédier à la crise de la zone euro provoquée par l'endettement de nombreux pays.

    Parmi les causes de l'accroissement des tensions systémiques pointées par Standard & Poor's, figurent le durcissement des conditions de crédit, les primes de risque plus élevées demandées pour des obligations souveraines, y compris celles émises par des pays notées "AAA", la persistance des désaccords entre dirigeants européens sur la manière de sortir de la crise, le niveau élevé d'endettement dans une bonne partie de la zone euro et un risque accru de récession dans la zone euro.

    L'agence de notation a précisé que la note de l'Allemagne, de l'Autriche, de la Finlande, du Luxembourg, des Pays-Bas - cinq pays notés "AAA" - et de la Belgique serait abaissée d'un cran maximum.

    Celle des autres pays, dont la France qui est le sixième "AAA" de la zone euro, pourrait être abaissée d'un maximum de deux crans.

    La note de Chypre était déjà sous surveillance avec implication négative, tandis que celle de la Grèce - déjà extrêmement basse - n'a pas été placée sous surveillance, ce qui explique que les annonces de S&P ne concernent que 15 des 17 pays membres de la zone euro.