[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Tract pour le salon de la distribution

Par Comité JT RP (11 novembre 2011)
Tweeter Facebook

Dans la distribution comme ailleurs, refusons de payer la crise du capitalisme !

uchan a dégagé 705 millions d’euros de profits pour 2010, environ 840 siècles de salaire d’un-e caissier-ère. Ça a l’air de marcher également pour Carrefour : la 2ème plus importante multinationale de la grande distribution hisse ses profits jusqu’à 443 millions en 2010.

Pas non plus très préoccupant du côté du groupe Casino (qui détient aussi Monoprix, Franprix, Leader Price...) et ses 559 millions de profits en 2010, sa position de leader en Amérique Latine... Ah, nos pauvres entreprises en perte de compétitivité...

De l’argent, il y en a...

Pourtant, quand il s’agit de reverser une part de ces richesses à celles et ceux qui s’usent au travail, les caissier-ères, les metteur-ses en rayon... ces géants ont beaucoup de mal. Des milliers de salariés, majoritairement des femmes, sont contraints au temps partiel au SMIC, et doivent se contenter d’environ 700 euros par mois.

Ironie pourtant fréquente, les salarié-es du secteur ne peuvent pas se payer les marchandises qu’ils voient passer quotidiennement entre leurs mains : les 3/4 des caissier-ères de Carrefour doivent aller faire leurs courses aux hard discount. Pourtant, ce n’est pas un métier de tout repos : on peut penser au stress, ou encore aux fameux troubles musculo-squelettiques (TMS), qui touchent dans les 2000 travailleur-ses de la distribution chaque année.

Il n’y a pas de miracle : la fortune des patrons ne vient que d’une immense accumulation d’heures de travail exploité, et la distribution n’est pas le secteur le moins lucratif. En 2010, les deux premières fortunes de France étaient Bernard Arnault, qui détient une bonne partie des actions de Carrefour, et Gérard Mulliez, PDG du groupe Auchan. Ce dernier proclame sans rire qu’il suit un modèle chrétien dans lequel les dirigeants ne gagnent « que » 20 fois le SMIC, maximum.

Si nous voulons autre chose que les miettes laissées charitablement par les patrons, il faut se mobiliser ensemble. C’est ce que font de plus en plus de travailleur-ses, comme à Carrefour, où un grand mouvement de grèves d’avril à juin a permis de décrocher des hausses de revenus, ou à Pizza Hut pour le paiement des heures complémentaires.

Certes, ces luttes restent isolées, mais elles prouvent qu’il est possible de résister.

Télécharger au format pdf

Ces articles pourraient vous intéresser :

NPA

La Tendance CLAIRE confirme sa participation au « NPA de gauche » (légitimé par le Ve congrès)

Lors de la dernière Assemblée générale de la Tendance CLAIRE, la majorité des camarades ont confirmé leur décision de rester au « NPA de gauche », légitime car issu du Ve congrès tenu en décembre.

À l’automne, nous avions « refusé de participer à un congrès dont l’enjeu principal n’est pas l’intervention dans la situation politique, mais la crise d’un NPA autocentré et la polarisation par des menaces de bâillonnement ou d’exclusion ».

Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

NPA

La scission et le marasme : ainsi s’éteint le NPA

Le week-end du 10-11 décembre a connu, à l’occasion du cinquième congrès du parti, l’éclatement du NPA. Ce fut un triste spectacle auquel nous estimons aujourd’hui avoir eu raison de refuser de participer.

- La direction sortante fait éclater le parti
- La « continuité historique » ne donne aucune légitimité à la direction sortante
- Les courants d’opposition se replient dans un légitimisme sectaire et stérile
- Une affaire à suivre…

  Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook