[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Faible mobilisation pour la journée d’action de la CGT

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 16 octobre 2014

    Tweeter Facebook

    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

          PARIS, 16 oct 2014 (AFP) - La CGT a peu mobilisé jeudi, avec plusieurs milliers de manifestants en France pour défendre la sécurité sociale, dont les fondamentaux sont aux yeux de la centrale "remis en cause".

          Il s'agit de la seule journée d'action nationale prévue par la CGT en cette rentrée. Son objectif est de s'opposer au budget de la Sécurité sociale, dont l'examen débute à l'Assemblée nationale. 

          "Cette mobilisation est importante aujourd'hui puisque ce qui est en jeu en ce moment à l'Assemblée nationale c'est la question du financement de notre protection sociale", a déclaré à l'AFP le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, juste avant le départ du cortège parisien qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes.

          "Le gouvernement prépare un projet de loi d'austérité avec la remise en cause des fondamentaux de la Sécurité sociale", a affirmé M. Lepaon à la tête du défilé, parti en début d'après-midi de la place de la Nation vers la République.

          "Des sans-dents mal soignés ont les crocs", scandaient les manifestants, drapeaux CGT en main, chasubles rouge. Certains avaient accroché des cartes vitales sur leurs vêtements. "Pour la sécurité sociale, plus de salaires, plus d'emplois, c'est vital", appelait la banderole de tête.

          

          - Un quotidien "sans paillettes" -

          ==================================

          

          Dans la matinée, quelque 200 à 300 salariés de l'automobile avaient manifesté devant le Mondial de Paris pour dénoncer la "casse de l'emploi" et un quotidien "sans paillettes", a constaté une journaliste de l'AFP. "Pas de bagnoles sans nous", scandaient des salariés parmi lesquels des métallos du Nord, des salariés de Renault, de PSA mais aussi d'ArcelorMittal, qui ont ensuite rejoint la manifestation parisienne.

          A Marseille, 1.800 manifestants, selon la police, ont défilé du Vieux-Port vers la préfecture des Bouches-du-Rhône, avec en tête des salariés des Moulins Maurel, une minoterie dont ils occupent le site pour pousser leur propriétaire à trouver un repreneur. "Le peuple est en train de se réveiller. Nous vivons dans une société évoluée, il est anormal que des gens ne puissent pas se soigner", a déclaré à l'AFP le délégué CGT de l'usine Edouard Pagny.

          A Toulouse, ils étaient près de 2.000 selon les organisateurs -moins d'un millier selon la police - à défiler au centre-ville à l'appel de la CGT, mais aussi de la FSU et Solidaires qui avaient rejoint le mouvement. Une cinquantaine de personnes ont défilé à Cahors (Lot), 450 à Rennes, près de 500 à Metz, selon la police.

          A Rouen, des militants CGT de différentes industries de Haute Normandie avaient bloqué tôt dans la matinée les accès routiers au port maritime et causé une forte perturbation de la circulation, selon un responsable du syndicat.

          Le mouvement n'a pas eu d'impact sur les transports. A la SNCF, "le trafic est quasi normal sur 100% du territoire", à l'exception de deux régions, le Centre et la Bourgogne, "très légèrement impactées" par le mouvement, selon la direction.

          En revanche, l'appel à la grève du syndicat du livre CGT pour dénoncer "les attaques contre les imprimeries et la distribution" a été efficace: les quotidiens nationaux étaient absents des kiosques jeudi.

          Le leader de Force ouvrière Jean-Claude Mailly qui, depuis un an, avait appelé à des journées d'action aux côtés de la CGT contre la réforme des retraites ou le pacte de responsabilité, n'était pas de la partie cette fois. "On ne veut pas entrer dans une démarche à caractère politique, et on ne veut pas griller les cartouches. Si on fait quelque chose, il faut que ça marche", a-t-il lancé en allusion à la difficulté des centrales à mobiliser.

          Les journées d'action du printemps dernier n'avaient pas fait le plein et la dernière le 26 juin, à appel de la seule CGT, avait très peu mobilisé.