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Transports: une grève pour rien ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://npa2009.org/actualite/transports-une-greve-pour-rien
Ce mardi 4 novembre 2014, à l’appel des fédérations des transports CGT, les salariéEs de ce secteur étaient appelés à faire grève.
Cette journée de mobilisation faisait écho aux dernières grèves reconductibles qui ont eu lieu dans cette branche : à la SNCF puis à la SNCM en juin dernier, ainsi qu’à Air France en septembre. Mais ces dernières, restées isolées les unes des autres, ont bien souvent échoué.
La réforme du ferroviaire a été votée et est en cours d’application à la SNCF. Du côté de la SNCM, les marins avaient obtenu le report de la liquidation judiciaire en juillet dernier, mais la direction a annoncé le dépôt de bilan ce lundi 3 novembre.
Organisation d’un échec
Suite à ces conflits, il a été souvent reproché aux directions syndicales l’absence d’unité d’action de ces différents secteurs. Les différentes fédérations des transports CGT ont donc décidé d’appeler à cette journée, pour faire la preuve du contraire... tout en organisant l’échec de cette journée. Tout d’abord parce que c’est uniquement à l’appel de la seule CGT, les autres organisations syndicales ayant été contactées au dernier moment sans pouvoir discuter des mots d’ordre. Puis parce que les préavis ont également été déposés au dernier moment, avec des revendications floues non mobilisatrices. Enfin, parce que ces conditions d’organisation influent de façon négative sur la mobilisation militante (ou plutôt l’absence de travail de mobilisation) : le travail de préparation et de conviction n’a donc pas été fait. Ajoutons à cela « l’affaire Le Paon », et l’on obtient toutes les conditions d’un échec.
Le résultat est clair : mardi 4 novembre, la grève ne s’est pas vue. Quasiment aucune perturbation sur le plan des transports ferroviaires, et des grèves qui sont restées localisées sur les réseaux de bus.
Les défaites de juin dernier à la SNCF et à la SNCM jouent forcément sur le moral des collègues, mais il ne faut pas pour autant baiser les bras. Les combats sont encore nombreux : contre la liquidation de la SNCM et pour la défense des emplois ; contre la répression, les réorganisations faisant suite à la réforme, ainsi que la convention collective à la SNCF. En défense des emplois et des conditions de travail, il faudra à nouveau se remettre en grève reconductible, et si possible tous ensemble. Mais cela passe forcément par reprendre le travail de mobilisation à la base…
Correspondant




