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Education nationale : la FSU appelle à la grève le 3 février
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
EXCLUSIF - «On est au milieu du gué en ce qui concerne la refondation de l’école et les personnels», justifie la secrétaire générale de la principale fédération syndicale de l’Education nationale, Bernadette Groison.
La principale fédération syndicale de l’Education nationale, la FSU, lance un appel à la grève le 3 février. « On ne peut plus attendre, confie aux « Echos » la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison. Les personnels ont besoin de signaux et d’outils pour assurer la transformation du système éducatif. » Les motifs de cet appel à la grève qui concerne les enseignants du premier et second degré ainsi que les autres personnels de l’Education nationale sont de trois ordres : conditions de travail, emploi et revalorisation des salaires. « On est au milieu du gué en ce qui concerne la refondation de l’école et les personnels, poursuit Bernadette Groison qui vient d’adresser une lettre en ce sens à la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem. Sur les conditions de travail, sur la formation, sur les salaires, on n’avance pas assez vite. »
« L’éducation est devenue un sujet secondaire »
Pour le premier degré, Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, insiste sur « la fragilité des fondations » de la grande réforme de l’école voulue par l’ex-ministre de l'Education Vincent Peillon. « On souhaite qu’un certain nombre de réformes soient conduites jusqu’au bout, précise-t-il. Or, dans le primaire, tout a été parasité par les nouveaux rythmes scolaires qui restent largement insatisfaisants. De plus, certaines réformes sont restées à quai comme celle de la formation continue. La formation initiale est laborieuse, comme l’a reconnu un récent rapport de l’Inspection générale. Les classes restent parmi les plus chargées d’Europe. Le « plus de maîtres que de classes’ » patine un peu. Et la revalorisation des professeurs des écoles est en panne. »
Sur cette question salariale, qui va selon lui « être au centre de la grève du 3 février » et qui « devient une urgence », le Snuipp-FSU réclame, comme d’autres syndicats, un calendrier et une programmation du rattrapage de la prime des enseignants du premier degré sur celle du second degré (400 euros par an pour l’une, contre 1.200 euros pour l’autre). La demande intervient dans un contexte budgétaire où l’enveloppe catégorielle pour le ministère se monte, pour 2015, à 250 millions d’euros. « On a le sentiment que l’éducation est devenue un sujet secondaire, déplore encore Sébastien Sihr, en se référant à l’intervention de François Hollande sur France Inter , lundi 5 janvier.
Sur la formation des enseignants, conçue par Vincent Peillon comme étant le cœur de la « refondation » de l’école, le syndicat continue de réclamer « un bilan des nouvelles Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) pour rectifier le tir ». Et en appelle à davantage de formation continue : « Comment faire une rénovation pédagogique sans former ceux qui sont directement concernés au quotidien, interroge Sébastien Sihr. On ne va pas refonder l’école avec des conférences en ligne. »
L’ensemble des personnels de l’Education
La FSU invitera d'autres organisations syndicales à la rejoindre dans cet appel à la grève. « On proposera notre plate-forme aux autres organisations syndicales et on sera prêts à discuter », indique Bernadette Groison. Dans le champ de l’enseignement professionnel public, la FSU est d’ailleurs montée au créneau, lundi 5 janvier, dans le cadre d’une intersyndicale pour mettre en garde contre le développement de l’apprentissage qui, selon les syndicats, « fait peser de graves menaces sur l’enseignement professionnel public ». « Nous n’avons pas les moyens des ambitions affichées par le ministère », déplore Jérôme Dammerey, secrétaire général du SNUEP-FSU - syndicat de l’enseignement professionnel - qui regrette, entre autres, qu’ « aucun des 60.000 postes promis par François Hollande n’ait été fléché sur les lycées professionnels ».
L’ensemble des personnels de l’Education nationale est concerné par la grève, et pas seulement les enseignants, insiste Bernadette Groison. Qui cite par exemple les assistants sociaux ou les personnels administratifs parmi les catégories de personnels qui « n’ont pas bénéficié d’assez de créations de postes ».