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Lutte des routiers : blocage sur l’A4 en Lorraine
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://communismeouvrier.wordpress.com/2015/01/29/lutte-des-routiers-blocage-sur-la4-en-lorraine/
L’Est Républicain, 29 janvier 2015 :
Saint-Avold. Chose promise, chose due… « Un bordel monstre, le plus gros blocage de France aujourd’hui ! », sifflent des militants au péage de Saint-Avold en Moselle. À l’appel de la CFDT, 86 militants du transport routier de Lorraine, Alsace et Franche-Comté, se sont retrouvés mercredi vers trois heures du matin à Nancy avant de se diriger vers l’A4 et le péage de Saint-Avold en Moselle où ils ont bloqué les poids lourds circulant entre Strasbourg et Paris, dans les deux sens.
Près de 5 000 camions à l’arrêt en Lorraine
Résultat, en fin de matinée une impressionnante chaîne de 1 500 camions garés en file indienne sur la bande d’arrêt d’urgence sur plus de 18 kilomètres ! De la sortie « Boulay » en Moselle et jusqu’au péage en question et le même nombre de camions de l’autre côté du péage dans le sens Paris-Strasbourg bloquait deux voies d’autoroute jusqu’en Allemagne. Soit plus de 3 000 camions bloqués, auxquels devaient s’ajouter tous les poids lourds pris au piège sur les voies connexes et d’accès à l’A4, probablement près de 5 000 véhicules à l’arrêt pendant de nombreuses heures.
Les citoyens usagers de la route n’étaient pas visés par le blocus, comme l’avaient annoncé mardi les représentants de la CFDT Lorraine. Toutefois de nombreux automobilistes qui tentaient de rejoindre leur lieu de travail tôt le matin ont eu la désagréable surprise d’être bloqués sur l’A4. « Certains chauffeurs routiers ont bloqué la troisième voie de l’autoroute. Nous sommes intervenus immédiatement et le temps de négocier avec ces routiers pour qu’ils dégagent leurs véhicules, des bouchons se sont formés », expliquait Pierre Stoldick secrétaire général de comité régional des Transports CFDT de Lorraine. La situation s’est rapidement résorbée, en milieu de matinée, seules quelques rares voitures circulaient sur une autoroute déserte, bordée de camions rangés comme des dominos.
Objectif de cette première action « coup-de-poing » des routiers lorrains depuis le début du conflit sur les salaires, « faire revenir à la table des négociations le patronat ». Une réunion doit se tenir ce jeudi à Paris, « la FNTR, l’ORTE et TLF les syndicats patronaux sont convoqués par le ministère. Ils n’ont plus le choix », selon Patrick Blaise, secrétaire fédéral de la branche. Les désaccords entre les deux parties portent sur la revalorisation des salaires et la précarité dénoncée par la CFDT, majoritaire à 30 % dans ce secteur professionnel.
18 centimes de plus…
« Les patrons ont accordé 2 % d’augmentation sur le taux de rémunération horaire le plus faible qui est de 9,43 €, soit 18 centimes de plus par heure. Nous réclamons une augmentation minimum de 2 % pour tous les taux horaires, pas seulement les plus faibles. Ce sera une condition à la consultation de nos adhérents ». En cas d’échec des négociations, «nous appellerons à la grève dès dimanche soir et c’est un mouvement dur qui s’annonce ! », préviennent les représentants de la CFDT.
Les blocages ont été levés peu avant 13 heures, mais l’évacuation de 5 000 poids lourds devait prendre plus de cinq heures avant un retour à la normale de la circulation en fin de journée.