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Très mal en point, le NPA se prépare à un congrès décisif
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde)
Olivier Besancenot et Alain Krivine s'affrontent sur des motions opposées
Alors que Syriza triomphe en Grèce, la gauche radicale et l'extrême gauche françaises sont à la peine. Si le Front de gauche parvient encore à capitaliser sur le bon score de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2012, pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), en revanche, la situation est plus critique. L'ex-Ligue communiste révolutionnaire (LCR) est passée de 10 000 militants en 2009, date de sa refondation, à seulement 2 100 adhérents aujourd'hui. C'est le chiffre officiel enregistré à la veille de son congrès, qui se tient à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), du 30 janvier au 1er février. Et plus les troupes sont réduites, plus les divisions sont grandes.
" Nos disputes internes sont entretenues par un climat social pas enthousiasmant. On se renferme sur nous-mêmes ", reconnaît volontiers Philippe Poutou, candidat du NPA à la présidentielle de 2012. " Quand il y a peu de mobilisations, peu de luttes, les débats se focalisent sur des virgules ", déplore quant à lui Alain Krivine, figure de proue de l'ex-LCR.
" Convergences "
Ces " virgules " sont les mêmes depuis plusieurs années. Quels rapports entretenir avec les autres formations de gauche, en particulier le Front de gauche ? Faut-il continuer à se réclamer de l'opposition de gauche au gouvernement quand, des frondeurs du Parti socialiste aux écologistes, l'opposition institutionnelle prend de l'ampleur ? Pour la première fois, Olivier Besancenot, la toujours emblématique figure du parti, s'oppose sur le sujet à son ancien mentor, Alain Krivine. Le premier plaide pour des " convergences " à gauche. Le second soutient une stricte indépendance, sur le plan électoral tout du moins. Ces deux lignes se retrouvent dans deux plateformes qui vont tenter de s'entendre lors du congrès.
Ces derniers temps, l'ensemble du mouvement ne s'est exprimé d'une même voix que pour refuser d'appeler à participer à la manifestation du 11 janvier et rejeter l'idée d'union nationale à la suite des attentats des 7, 8 et 9 janvier. Pas de concorde, en revanche, quand il s'est agi de décider s'il fallait ou non se rendre au meeting de soutien à Syriza, à Paris, le 19 janvier, en compagnie du Front de gauche et de certains écologistes. " Nous sommes solidaires avec la lutte du peuple grec, mais attentifs à ce que ce ne soit pas une source d'instrumentalisation pour nous faire croire qu'on peut refaire une gauche plurielle en France ", explique M. Besancenot.
Si ce dernier se réjouit du succès de la gauche radicale en Grèce ou en Espagne, avec Podemos, pour lui, la situation française diffère. " Notre mouvement des indignés, c'était au moment de la réforme des retraites, en 2010, mais on a perdu. Aujourd'hui, il y a une génération politique qui est en train de naître, après la mort de Rémi Fraisse, celle de Clément Méric et la manifestation du 11 janvier ", veut-il croire.
L'ex-porte parole du NPA, qui a refusé de se présenter à la présidentielle de 2012 et n'entend pas " personnaliser " son parti, risque d'être appelé à revenir sur le devant de la scène dans les mois qui viennent. " Ce serait plus facile en 2017 si Olivier était candidat. Les conditions vont être compliquées ", reconnaît Jean-Marc Bourquin, membre de la direction du NPA. La récolte des 500 signatures d'élus nécessaires pour présenter un candidat à la présidentielle risque de ressembler à un chemin de croix. La stratégie du mouvement sur le sujet doit être arrêtée en 2016. Pour l'instant, Olivier Besancenot ne veut pas en entendre parler.
Olivier Faye