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Un syndicaliste sur le point d’être licencié pour "apologie du terrorisme"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Un peu plus de cinquante salariés ont manifesté vendredi matin devant l'entrée de l'usine Bombardier à Crespin (59), en soutien à l'un de leurs collègues syndicaliste menacé de licenciement pour "apologie du terrorisme".
Karim Khabati est menacé de licenciement pour avoir "proféré des propos inacceptables", raconte la Voix du Nord, au lendemain des attentats qui ont tué plusieurs membres de la rédaction de Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier. Des propos "remontés par des salariés" à la direction, précise le quotidien local. La teneur des propos n'a pas été révélée.
Ils ont été tenus le 8 janvier dans une discussion, rapporte le quotidien local. Une "altercation" aurait eu lieu entre Karim Khabati et d'autres salariés. Convoqué le soir-même par la direction, le syndicaliste est mis à pied et une procédure de licenciement est entamée. Rodrigue Louadoudi, délégué syndical SUD, se confie à la Voix du Nord :
Les accusations portées par la direction sont creuses, on n’a que des bouts de phrases et certains témoignages se contredisent.
Une cabale contre un syndicaliste ?
Pour Robert Louadoudi ce syndicaliste, secrétaire du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) serait victime d'une "cabale" parce qu'il aurait demandé, pour des raisons de non-respect de la sécurité des salariés, la démission du directeur du site Bombardier de Crespin.
Du côté de la direction, on assure qu'"avec n’importe quel autre salarié, cela aurait été la même chose". On ajoute : "Nous sommes deux mille, on doit maintenir l’harmonie dans notre site."
"Je suis avant tout l'homme à abattre"
Karim Khabati, quant à lui, est dépité et nie avoir tenu ces "propos inacceptables" :
Ça m’a profondément touché qu’on me prête de tels propos. Tous ceux qui me connaissent vous diront que ce n’est pas moi. Je suis musulman, mais si je fais le ramadan, je ne vais pas à la mosquée. Me traiter de fondamentaliste, c’est surfer sur la vague de l’islamophobie. Je suis avant tout l’homme à abattre.
Cinq voix contre, trois pour le licenciement
Quelques heures avant la tenue du comité d'entreprise, une cinquantaine de salariés, ont manifesté, à l'appel de SUD. L'entrée de l'usine était bloquée, des palettes et des pneus ont été brûlés. Au moment de la tenue du vote du comité, cinq élus se sont prononcés contre, trois ont voté pour le licenciement.