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Transports routiers: Dernier round de négociations salariales
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) La grève des routiers va-t-elle reprendre? Tout dépendra de l'issue des négociations salariales qui doivent reprendre ce mardi matin, à la Direction Générale du Travail. Avec l'objectif de mettre fin à la série à rebondissements qui met aux prises depuis deux semaines patronat et syndicats du secteur. Le 20 janvier dernier, après un épisode de grève et de blocage pour faire pression en amont d'une reprise des négociations, les patrons avaient quitté la table des discussions sur un «constat d'échec».
Après avoir boudé plusieurs convocations, les quatre organisations patronales (FNTR, TLF, Unostra et OTRE) seront présentes mardi «dans un esprit d'ouverture», assure Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR, principale chambre patronale de la branche.
>> A quoi ressemble la vie de chauffeur routier? Nos témoignages par ici
Mais elles avancent divisées. «Sur la question salariale, nous sommes les mieux-disants, donc nous attendons que la FNTR boug », glisse Gilles Mathelié-Guinlet (OTRE), qui représente les PME du transport routier.
Loin des revendications syndicales (5% d'augmentation pour tous), le patronat propose une augmentation de 1% pour les cadres et agents de maîtrise, et de 2% pour les salaires les plus bas de la convention collective, actuellement inférieurs au Smic à l'embauche.
Volonté de trouver un compromis
Pour tenter de combler le gouffre qui sépare les deux parties, l'ordre du jour de mardi «a été élargi à l'ensemble du pouvoir d'achat», et non plus aux seules revalorisations salariales, explique Nicolas Paulissen. «Ca leur laisse une latitude dans la négociation», affirme Thierry Douine (CFTC). «Maintenant c'est à eux de fournir la réponse appropriée à nos exigences», prévient-il.
En guise de bonne volonté, les syndicats se disent prêts à lâcher un peu de lest sur des points qu'ils jugent pourtant cruciaux, à en croire Patrice Clos (FO).
La mise en place d'un 13e mois, qu'ils réclament, pourrait ainsi se faire «en plusieurs étapes», selon lui. Il serait ainsi possible d'établir «un calendrier par rapport à nos revendications: on n'est pas obligés de tout avoir d'un coup», avance le syndicaliste.
Sans préjuger de l'issue des négociations, l'OTRE affirme avoir des «réponses à apporter» aux syndicats, «pas toujours positives, mais de nature à faire avancer le débat». Selon son représentant, les négociations salariales pourraient déboucher sur un compromis mardi, à condition que les syndicats acceptent d'aborder les problématiques économiques du secteur.
De nouvelles actions prévues si les négociations échouent
«Nous demanderons à l'ensemble des partenaires sociaux de co-signer un préambule à l'accord qui pourrait être trouvé, concernant la prise en considération de façon urgente de la question de dumping social et de concurrence déloyale européenne», annonce Gilles Mathelié-Guinlet.
Pour la CGT, cette exigence ne constitue pas un obstacle insurmontable, d'autant plus qu'elle rencontre «une forme de consensus» entre partenaires sociaux, explique Jérôme Vérité.
Si l'optimisme semble gagner les rangs de l'intersyndicale (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC), qui a mené diverses opérations revendicatives depuis le 18 janvier, l'incertitude prévaut à la CFDT Transports. En cas d'échec des négociations, les forces syndicales ont d'ores et déjà prévenu qu'elles «reprendraient le chemin des routes pour (se) faire entendre»