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    Fin de grève à Sita : les éboueurs crient victoire

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 7 février 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    https://communismeouvrier.wordpress.com/2015/02/07/fin-de-greve-a-sita-les-eboueurs-crient-victoire/

    Le Parisien, 7 février 2015 :

    Après 43 jours de grève, l’horizon se dégage du côté de Sita, entreprise de collecte des déchets dont le siège est basé à Vitry-sur-Seine. Et le travail devrait pouvoir reprendre après un accord salarié direction.

    sita

    Chargés de la collecte du verre dans sept arrondissements parisiens (Ve, VIe, VIIe, VIIIe, XIIIe, XIVe et XVe), plus d’une trentaine d’employés étaient rentrés en grève le 22 décembre dernier afin de demander des améliorations de leurs conditions de travail.

    Ils réclamaient notamment des effectifs supplémentaires, à savoir un équipier en plus chaque jour.

    Un conflit qui durait depuis 43 jours

    « Victoire sociale et syndicale ! », revendique la CGT dans un communiqué, faisant état de l’ouverture de « véritables négociations » entre les salariés et l’entreprise. Et il semblerait que les salariés aient en partie eu gain de cause. « 45 % des tournées se feront désormais avec deux « rippeurs » derrière la benne », se satisfait le syndicat, ajoutant qu’une expertise allait être menée sur l’état du matériel utilisé par les salariés. Ce qui pourrait amener Sita à engager des rénovations nécessaires si cette dernière l’exigeait. Les négociations avaient tout d’abord été interrompues, selon Sita, « à cause du climat tendu » qui régnait (blocage des camions, dégradation de matériel et vol de benne). Certains salariés avaient même été assignés en justice « parce qu’ils entravent l’exercice des non-grévistes », avait expliqué la direction. La grève avait été quasi imperceptible pour les usagers, des sous-traitants ayant été appelés en renfort.

    Plus de 11 000 € avaient par ailleurs été collectés en soutien aux grévistes, sans salaire du fait de la grève.