Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- USA: Plus d’argent pour l’armée ! Démocrates et Républicains sont d’accord sur ce point (12/08)
- Avoriaz: des saisonniers se rebiffent (12/08)
- Visite de Pelosi à Taïwan : une provocation insensée (12/08)
- Dans les piscines des Hauts-de-Seine, des restrictions pour éviter les pauvres d’à côté (12/08)
- Laurent Gbagbo refuse la grâce présidentielle du président Ouattara (10/08)
- Solidarité suite à l’arrestation de Walden Bello (10/08)
- Carré rouge : itinéraire d’une revue marxiste (10/08)
- Communisme et stratégie: discussion entre Frédéric Lordon et Ludivine Bantigny (10/08)
- Iran. Mécontentement généralisé des classes laborieuses et des démuni·e·s. (10/08)
- Guerre en Ukraine : "La ligne de front ressemble à la surface de la Lune" (10/08)
- SAINT-LOUIS ET LA DERNIÈRE CROISADE (10/08)
- Frappes sur Gaza: pourquoi BFMTV a-t-elle supprimé une interview dans laquelle Alain Gresh met en cause Israël? (09/08)
- Harribey: La productivité est-elle synonyme de productivisme? (08/08)
- À Bure, les opposants se préparent à l’arrivée des bulldozers (08/08)
- Les luttes des ouvriers immigrés de 1982 à 1984 (07/08)
- Le gouvernement sri-lankais élargit ses arrestations et ses mesures d’état policier (07/08)
- Comment éviter le chaos climatique ? (07/08)
- "Qui a la plus grosse bibli ?" – Le mythe du bourgeois qui a tout lu (06/08)
- La question nationale taïwanaise et les tâches des marxistes taïwanais (06/08)
- Alexandre Langlois à nouveau harcelé par l’État (06/08)
- ISRAËL : VOICI POURQUOI ON PEUT PARLER D’APARTHEID (06/08)
- Les torturées de Ksar Sountate (05/08)
- Amnesty met en cause l’armée ukrainienne (05/08)
- SUMMER BODY, OU L’INJONCTION TOXIQUE DU CORPS PARFAIT (04/08)
- Révolution : que s’est-il passé dans la nuit du 4 août 1789 ? (04/08)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site du NPA
- Démosphère (Paris, IdF)
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- CGT Goodyear
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Anticapitalisme & Révolution
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Secteur jeune du NPA
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Ukraine: Critiquer le gouvernement sera puni de 3 ans d’emprisonnement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Ukraine-Critiquer-le-gouvernement-sera-puni-de-3-ans-d-emprisonnement_a9014.html
C'est le sens du projet de loi n° 2225 déposé par le député Konstantin Mateychenko du parti "Front populaire" du Premier ministre Arseni Iatseniouk. Avec cette loi critiquer le gouvernement sera puni de 3 ans d'emprisonnement, voilà une nouvelle preuve qu'Euromaïdan n'est en rien progressiste, démocratique - article et traduction Nico Maury
Le député du "Front populaire", Konstantin Mateychenko, a déposé un projet de loi au Parlement ukrainien (Verkhovna Rada), qui condamne toute personne pour avoir critiqué le gouvernement. La loi n°2225 propose de modifier le Code criminel de l'Ukraine sur les "actes délibérés pour saper l'autorité de l'Etat et le gouvernement".
La liberté d'expression emprisonnée
"Les actes illicites, socialement dangereux, qui portent atteinte à l'autorité de l'Ukraine en tant qu'Etat souverain, l'humiliation publique, l'abus, la souillure, ou autres actions visant à saper l'autorité des pouvoirs publics, les gouvernements, les associations de citoyens, ou quelques éléments structurels de l'administration publique (ses organes compétents), doivent être punis de travaux correctionnels pour un maximum de deux ans et de deux mois à trois ans d'emprisonnement".
Des organes de presse se sont opposé à cette loi et dénonce une volonté de réduire la liberté d'expression. Une ironie pour un gouvernement sensé exprimer les valeurs occidentales et européennes. D'autant plus que le Président ukrainien, Petro Porochenko, était venu à Paris pour soutenir la liberté d'expression.
La liberté d'expression emprisonnée
"Les actes illicites, socialement dangereux, qui portent atteinte à l'autorité de l'Ukraine en tant qu'Etat souverain, l'humiliation publique, l'abus, la souillure, ou autres actions visant à saper l'autorité des pouvoirs publics, les gouvernements, les associations de citoyens, ou quelques éléments structurels de l'administration publique (ses organes compétents), doivent être punis de travaux correctionnels pour un maximum de deux ans et de deux mois à trois ans d'emprisonnement".
Des organes de presse se sont opposé à cette loi et dénonce une volonté de réduire la liberté d'expression. Une ironie pour un gouvernement sensé exprimer les valeurs occidentales et européennes. D'autant plus que le Président ukrainien, Petro Porochenko, était venu à Paris pour soutenir la liberté d'expression.
Les communistes (KPU) dénoncent une volonté d'écraser toute forme d’opposition et à légitimer la répression politique
Petro Simonenko, Premier secrétaire du Parti Communiste d'Ukraine (KPU) n'est pas surpris par cette loi. "Lorsque qu'un régime politique mène des attaques sans précédent contre les droits des citoyens, contre les salaires, déclenche une guerre contre son propre peuple, cela suscite une opposition active de la population. Les députés du parti au pouvoir "Front populaire"ont donc naturellement introduit un projet de loi qui prévoit une punition pour les citoyens qui critiquent le gouvernement à tous les niveaux."
"Critiquer le président ou le parlement nous envoi en prison.Dénoncer l'inefficacité des fonctionnaires nous envoi en prison. Lutter contre la corruption du pouvoir, qui sape sa crédibilité, nous envoi en prison. Vous n'aimez pas les gangs et les atrocités nazies dans le pays et vous critiquez une "association de citoyens" est passible d'un emprisonnement" déclare Petro Simonenko.
"En fait, je suis convaincu" déclare le leader communiste "que le projet de loi №2225 vise à détruire toute opposition, il viole les droits civils fondamentaux, notamment Européen".
"Le projet de loi №2225 est un chemin direct à la dictature. C'est le début de la persécution des juges qui refuseraient de plier aux injonctions du pouvoir. Le dernier exemple vient des juges du tribunal administratif du district de Kiev, qui ont refusé l'interdiction du Parti communiste. Mais l'Europe et les États-Unis, tournent délibérément les yeux ailleurs, pour eux il existe des doubles standards".
Petro Simonenko, Premier secrétaire du Parti Communiste d'Ukraine (KPU) n'est pas surpris par cette loi. "Lorsque qu'un régime politique mène des attaques sans précédent contre les droits des citoyens, contre les salaires, déclenche une guerre contre son propre peuple, cela suscite une opposition active de la population. Les députés du parti au pouvoir "Front populaire"ont donc naturellement introduit un projet de loi qui prévoit une punition pour les citoyens qui critiquent le gouvernement à tous les niveaux."
"Critiquer le président ou le parlement nous envoi en prison.Dénoncer l'inefficacité des fonctionnaires nous envoi en prison. Lutter contre la corruption du pouvoir, qui sape sa crédibilité, nous envoi en prison. Vous n'aimez pas les gangs et les atrocités nazies dans le pays et vous critiquez une "association de citoyens" est passible d'un emprisonnement" déclare Petro Simonenko.
"En fait, je suis convaincu" déclare le leader communiste "que le projet de loi №2225 vise à détruire toute opposition, il viole les droits civils fondamentaux, notamment Européen".
"Le projet de loi №2225 est un chemin direct à la dictature. C'est le début de la persécution des juges qui refuseraient de plier aux injonctions du pouvoir. Le dernier exemple vient des juges du tribunal administratif du district de Kiev, qui ont refusé l'interdiction du Parti communiste. Mais l'Europe et les États-Unis, tournent délibérément les yeux ailleurs, pour eux il existe des doubles standards".