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Durcissement du mouvement à Sevelnord Hordain
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Depuis mercredi, la production de l’usine d’assemblage de véhicules utilitaires légers est particulièrement perturbée. Entre 300 et 400 grévistes, selon la CGT, exigent une augmentation générale des salaires. Le mouvement se poursuit ce vendredi matin et la CGT souhaite le généraliser aux autres sites de PSA.




Jeudi, en fin de journée, un blocage filtrant les camions de transport a été installé par les grévistes à l’entrée principale de l’usine automobile d’Hordain. Rebelote ce vendredi matin.
Le mouvement social, entamé mercredi en fin de journée, fait suite à l’échec des négociations annuelles obligatoires (NAO). Ce vendredi matin, comme la veille en fin de journée, un blocage filtrant les camions de transport a été installé par les grévistes à l’entrée principale de l’usine automobile d’Hordain.
Ils seraient de nouveau près de 400 mobilisés pour une augmentation générale des salaires, depuis 5 h 30, selon la CGT à l’origine du mouvement. La direction, elle, parle de 7 % de l’effectif de Sevelnord en grève, « soit un peu moins que jeudi » et d’une production « qui tourne au ralenti ».
« Généraliser le mouvement »
Les grévistes, rejoints par Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central CGT du groupe PSA, sont rassemblés depuis ce vendredi matin devant les bureaux des ressources humaines et de la direction du site Sevelnord. « Ils refusent de nous rencontrer et demandent une reprise du travail avant d’entamer les négociations », témoigne Franck Théry. Le secrétaire général du syndicat CGT de Sevelnord prévient : « Mais si la direction ne cède pas et n’ouvre pas des négociations salariales, on va amplifier le mouvement et faire converger les luttes dans toutes les usines PSA pour que plus aucune voiture ne sorte. »
Une partie des grévistes s’est ainsi rendue, vers 12h30, sur le site PSA de Trith-Saint-Léger, à l’Usine de mécanique de Valenciennes (UMV). « Il faut faire sortir la grève, commente Ludovic Bouvier, responsable régional CGT de la métallurgie. On ne peut pas gagner face à une direction générale si on ne généralise pas le mouvement. ». En ligne de mire : la Française de mécanique à Douvrin et l’UMV.
Sur place à Trith, son camarade Cédric Brun, délégué CGT à l’usine de boîte de vitesses, ne disait pas autre chose : « Nous sommes tous logés à la même enseigne, nous devons agir collectivement. Si une direction cède pour une usine, le groupe devra le faire pour toutes les autres ». Allusion aux accords de compétitivité, négociés au niveau du groupe PSA, que la CGT, non signataire à l’époque, veut « casser ».
Les revendications
« Nous demandons à titre de rattrapage, pour 2013-2014, 300 € d’augmentation de salaires, une hausse des primes de 10 %, que la prime de rentrée passe de 160 à 250 € ainsi qu’une prime exceptionnelle de 1000 euros pour le lancement du projet K-Zéro », a détaillé le représentant CGT de Sevelnord.
« Sevel montre la voie, ça donne forcément des idées », a commenté Cédric Brun. Après l’opération tractage de ce vendredi midi à l’entrée de l’usine valenciennoise, le délégué CGT indiquait qu’il allait lancer un appel au débrayage, « la semaine prochaine ». Mais sera-t-il suivi ?





