[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

L’inspection du travail refuse le licenciement de K. Khatabi

Charlie

Lien publiée le 2 mai 2015

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lavoixdunord.fr/region/bombardier-l-inspection-du-travail-refuse-le-ia27b36913n2736601

Celui qui n’était pas « Charlie », début janvier, n’est pas pour autant un fauteur de trouble, a décidé le 9 mars l’inspection du travail, qui a refusé son licenciement.


Le 30 janvier, lors de la manifestation organisée à Bombardier contre le licenciement de Karim Khatabi. PHOTO ARCHIVES DIDIER CRASNAULT

VDNPQR
Le 30 janvier, une cinquantaine de salariés de Bombardier et d’autres entreprises du secteur entouraient Karim Khatabi, devant l’entrée de l’usine Bombardier, à Crespin. Palettes et pneus brûlés pour protester contre la procédure de licenciement qui pesait sur leur camarade, par ailleurs secrétaire SUD du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

La direction lui reprochait des « propos inacceptable », prononcés dans l’usine, après le massacre de Charlie Hebdo. Puisque Karim Khatabi est syndicaliste, l’inspection du travail a été appelée à se prononcer sur ce licenciement. Elle l’a refusé. Cette décision a été abordée, lors du CE de jeudi, sans commentaires de la part de la direction.

L’inspection du travail estime que Karim Khatabi « n’a ni justifié, ni approuvé les actes terroristes, mais a expliqué en quoi les caricatures étaient blessantes dans l’Islam ». « Je suis l’arrière petit-fils de quelqu’un qui a eu la Légion d’honneur parce qu’il s’est battu pour son pays, la France », soupire Karim, marqué par ces deux mois de tension.

L’inspection du travail n’oublie pas non plus qu’il est secrétaire du CHSCT, à l’origine de plusieurs coups d’éclat, contraignant la direction à modifier des postes de travail pour assurer une meilleure sécurité aux salariés.

Contactée par nos soins, la direction n’a pas encore réagi à cette décision.