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Seafrance : plus de 300 licenciements prévus ce lundi
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Près de 200 salariés de SeaFrance souhaitent être reclassés au sein de la SNCF. Les autres seront licenciés dans le cadre d'un plan qui coûtera plus de 50 millions d'euros à la maison-mère de la compagnie de ferries transmanche en cessation d'activité.
C'est ce lundi à 13 heures que s'achève le délai légal inscrit dans la procédure de mise en liquidation judiciaire de Seafrance pour que soient faites les propositions de reclassement du personnel. Selon nos informations, près de 200 salariés de la compagnie de ferries transmanche, dont la cessation d'activité a été prononcé par le tribunal de commerce de Paris il y a quinze jours, ont manifesté leur intention d'être reclassés au sein du groupe SNCF, maison mère de SeaFrance. Aux autres, soit plus de 300 (sachant que sur les 819 salariés à l'effectif 150 ont un statut de salarié protégé, et 150 autres sont maintenus à leur poste dans le cadre de la liquidation) le mandataire judiciaire, maître Stéphane Gorrias, adressera une lettre de licenciement dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
Dans un ultime comité central d'entreprise de SeaFrance, réuni demain à Paris à 10h30, les syndicats tenteront d'en améliorer encore les termes. Jeudi dernier à Calais, ils avaient claqué la porte après plus de sept heures de négociations. Eric Vercoutre, secrétaire du CE et leader du syndicat CFDT Maritime Nord -exclu la semaine dernière de la CFDT par la Confédération, et à l'initiative du projet de reprise de SeaFrance sous forme de Scop -avait qualifié les primes extralégales proposées de « minables ». Marc Sagot, de la CGT, estimait lui qu'elles « sont insuffisantes au regard des responsabilités de la SNCF dans le dossier », ajoutant que « le scandale d'Etat continue avec des engagements pris au plus haut niveau de l'Etat qui ne se concrétisent pas sur le terrain ». Les syndicats ont fait de la présence de la SNCF la condition sine qua non pour poursuivre les négociations. David Azéma, le directeur général de la compagnie ferrovoiaire, a donc été invité par le mandataire judiciaire à participer au CCE de ce matin. Sa présence était toutefois peu probable. D'autant que le temps joue contre les salariés. Au delà délai légal de quinze jours, les AGS (Assurances de garantie de salaire) ne garantiront plus les salaires. A ce stade, les salariés licenciés recevront en moyenne 60.000 euros brut, cumulant l'indemnité légale, l'indemnité complémentaire versé par le mandataire dans le cadre du PSE et l'indemnité supplémentaire accordée par la SNCF.
Au total, il en coûtera quelque 50 millions d'euros à la maison-mère de SeaFrance. Les offres d'emploi proposées par LDLines (lire ci-dessous) n'ont pas été transmises au cabinet désigné par le mandataire pour assurer les reclassements. Une fois le volet social bouclé, Stéphane Gorrias s'attaquera à la vente des trois navires détenus en pleine propriété par SeaFrance. Selon nos informations, celui-ci aurait rencontré la semaine dernière les représentants d'Eurotunnel, qui a manifesté son intention de reprendre les navires pour en confier l'exploitation à une Scop, et ceux de LD Lines. Il devrait rencontrer cette semaine la compagnie britannique P&O, chaque opérateur étant engagé dans une partie de poker menteur afin de récupérer les bateaux au meilleur prix. Tout le contraire de l'objectif du mandataire qui cherchera à en tirer le maximum afin de dédommager les créanciers de SeaFrance. Trois courtiers ont répondu à son appel d'offres. Celui qui sera désigné cette semaine aura une exclusivité de deux mois pour réaliser la vente.