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Collège Bellefontaine: Mobilisés contre les mutations-sanctions
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La Dépêche, 4 juin 2015 :
Quelque 250 manifestants se sont de nouveau rassemblés hier devant le rectorat pour obtenir le retrait des sanctions qui menacent les grévistes du collège de Bellefontaine.
Début décembre 2014, le projet de suppression de la zone d’éducation prioritaire dans le quartier d’Empalot, mobilise enseignants, parents d’élèves et médias. Mais ce conflit populaire masque d’autres tensions.
Au collège de Bellefontaine, les enseignants sont en grève. Du 27 novembre au 15 décembre, dans une indifférence quasi générale, ils demandent que leur établissement «préfigurateur» des futures «REP plus» destinées à remplacer les zones d’éducations prioritaires (ZEP) obtiennent enfin les moyens qui lui ont été promis pour conduire cette expérimentation pédagogique. Le conflit se solde à la veille des vacances de Noël par l’octroie d’un quota d’heures supplémentaires pour l’établissement. Mais il vient de rebondir à la suite d’une procédure disciplinaire et d’un train de mutations engagés par le rectorat de Toulouse à l’encontre de six grévistes de décembre.
Onde de choc de ce conflit oublié du grand public : suite aux tensions qui l’opposent à une partie des enseignants, le principal du collège est muté à Aucamville après seulement deux années en poste à Bellefontaine. Interrogé sur ces mesures, le rectorat ne cesse d’affirmer que les mutations des grévistes ne sont motivées que par «l’intérêt du service» et n’ont rien à voir avec leur engagement durant le conflit.
Mais l’intersyndicale Sud éducation, FSU, Snu-Ipp, FO SE-Unsa et CGT éducation ne croit pas un traître mot de cette version officielle. Elle fait feu de tous bois pour obtenir le report de la réunion de la CAPA qui doit statuer lundi sur les mutations et arracher dans la foulée l’annulation des procédures disciplinaires.
Après un premier rassemblement mercredi 27 mai, 250 manifestants étaient de nouveau réunis hier après-midi devant les grilles du rectorat pour demander une nouvelle fois le retrait de la procédure disciplinaire et l’annulation des mutations. Aucune réponse allant dans ce sens n’a été fournie à l’issue de la rencontre entre la délégation de l’intersyndicale, le chef de cabinet de la rectrice, et le secrétaire général du rectorat. Mais analyse Jean-Philippe Gadier du Snu-Ipp : «la rectrice a la possibilité de ne pas convoquer les instances disciplinaires, ce serait un minimum.»