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Rojava: chute de la base "brigade 93" et de la ville de Aïn Issa
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Par notre camarade du comité Jeunes travailleurs du NPA
Raqqa, capitale de L'Etat islamique en Syrie, va-t-elle tomber dans les prochains mois? Telle est la question que suscite l'avancée fulgurante des YPG/YPJ, les milices de défenses du peuple, organe d'auto-défense kurde lié au PKK. Jamais Raqqa n'avait été aussi menacée depuis l’installation des théofascistes qui en ont fait le centre de leur puissance et pouvoir. Avec la chute de Raqqa, cela serait la chute de l'Etat islamique en tant qu'Etat ou embryon d'Etat en Syrie.
Dans la ville où vit une population dans l'ombre d'un système totalitaire, tout un système complexe de domination avait permis de prendre à la rébellion syrienne la majeure partie du territoire qu'elle contrôlait.
La chute de la brigade 93 n'est pas seulement une victoire militaire et l'appropriation d'une base stratégique. C'est une chute symbolique non pas parce qu'elle représente une position militaire sur la route Tell Abyad-Raqqa, ni parce que la rebellion syrienne s'était cassé les dents sur ses enceintes mais parce que cette base était une prise de guerre qui permettait d'ouvrir la voie pour Daech sur Kobanie après un premier assaut raté (voir première bataille de Kobanie sur Wikipédia). La prise de la base avait permis à Daech de prendre une grande quantité de matériel, de réunir et motiver ses troupes par une victoire spectaculaire toujours accompagnée par son cortège d'atrocités dignes de la société du spectacle: humiliation des soldats vaincus par des marches punitives imposées dans toute la ville, soldats décapités et crucifiés en place publique et têtes plantées au bout des piques improvisées sur les murs d'un jardin public. Cette nouvelle ressource militaire, morale et de terreur avait permis à Daech de mettre toute cette force dans la bataille pour la ville de Kobanie, aujourd'hui c'est cette force que les théofascistes ont perdu symboliquement en enchaînant la perte en quelques jours de Suluk, Tell-Abyad, la brigade 93 et ce soir même la ville de Aïn Issa.
Le monde de demain est un monde de terreur pour Daech. Un monde où Daech se retranche autour de sa capitale à la hâte et sous les bombardements de la coalition internationale. Un monde où le chaos dans la ville capitale de Raqqa risque de se répandre après l'explosion des prix des denrées alimentaires et des matières de première nécessité, l''une des principales conséquences de la fin de l'approvisionnement de l'Etat turc à Daech par la prise de la route Telle-Abyad. Un monde où ses combattants étrangers désertent de plus en plus nombreux, en témoignent les nombreuses tentatives de désertion qui ont fini dans un bain de sang entre les fuyard et les tenants du règne de la déchéance. Un monde où d'importants responsables de l'organisation finissent crucifiés sur les bords de l’Euphrate pour "corruption" masquant la crise profonde que traverse l'organisation après sa débâcle de Kobanie. Ce monde là est devenu la réalité de Daech. Bien entendu Palmyre et Ramadi sont là pour réconforter les partisans de la victoire mais ce sont de biens maigres consolations face à ce qui ressemble de plus en plus au début de la fin.