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Le pavillon de la révolte flotte sur le mât des UL CGT du Pas de Calais
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Que les cégétistes se révoltent et manifestent n'étonnera personne. Mais cette fois, le vent - la tempête même - de la contestation agite la base qui veut secouer les instances du syndicat.
Sinon les ignorer. Mercredi, en cette journée de rencontre des directions syndicales avec le gouvernement, les unions locales réagissent.
Denis Duporge, secrétaire général de l'union locale d'Auchel, Roger Veste de Lillers, Jacques Taillieu de Bruay, (Stéphan Doloy de Béthune est excusé), clament leur désaccord total avec les instances du syndicat. Aujourd'hui, le terme apparatchik s'applique aux têtes du mouvement.
La base sent se creuser un large fossé. « À l'Élysée, on ne devait pas y aller. Les dirigeants de tous les syndicats français ont déjà capitulé avant même le début des discussions. Pour cette journée de mobilisation, ils sont où nos dirigeants ? Il est scandaleux de ne pas être aujourd'hui des milliers dans la rue. Les militants de base sont près à bouger, mais nos permanents ne bougent pas. À quoi servent-ils ? Nos dirigeants n'ont sans doute pas des fins de mois difficiles. Ils s'embourgeoisent et s'attribuent des privilèges. Les départementaux ne bougent pas, nous sommes verrouillés par nos dirigeants. Leur position ne les met plus en contact avec les réalités du monde du travail. Il est temps de revenir aux fondamentaux des combats sociaux.
Thibaut (secrétaire général national, ndlr) n'écoute pas la base. La direction de la CGT n'a pas aidé les ouvriers de Sea-France. Face au désaveu de la CFDT, nous avions notre carte à jouer. » On l'a compris, le mal est profond, mais les volontés des bases locales sont vives. Une solution : « Nous allons nous désolidariser de nos chefs et permanents pour initier des actions à partir de 7 ou 8 unités locales de la région. Nous sommes capables de réveiller l'ardeur et la révolte des oubliés de la République et, malheureusement aussi, de notre structure qui a pourtant la vocation de les défendre et de les faire respecter !
» Comme première action commune, cette « union d'unions locales » ira manifester à Arras pour défendre Christian Delépine, conseiller prud'homale, « qui subit actuellement des pressions morales et des harcèlements dans l'exercice de sa mission au service des travailleurs. » À n'en pas douter, la CGT devra connaître une révolution interne en 2012 pour continuer à exercer son action dans la défense des plus modestes des citoyens, actifs ou retraités. •
CGT Bruay-La Buissière - 403, rue Roger-Salengro - Tél : 03 21 62 94 40.




