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Tours : Trois services en grève à Trousseau ce dimanche

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Lien publiée le 2 juillet 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

La Nouvelle République, 2 juillet 2015 :

Dimanche, trois services du CHU Trousseau seront en grève. Les syndicats dénoncent des fermeture de lits, le manque d’effectif et la dégradation des soins.

Trousseau, à Tours, se retrouve dans la tourmente après les mouvements de grèves des urgences qui ont jalonné ce début d’année. Les syndicats CGT, FO, SUD ont déposé un préavis de grève pour dimanche 5 juillet. Trois services seront concernés : la dermatologie, la réanimation neuro-traumatologique et les grands brûlés.

Le personnel hospitalier s’inquiète des restructurations en cours sur le site de Trousseau. Six services sont concernés par cette nouvelle phase qui, pour la direction, vise à réajuster l’offre de soin aux besoins, avec une orientation franche vers l’ambulatoire (hospitalisation de courte durée) : dermatologie, gastro-entérologie, onco-gastro, l’unité de service continue chirurgicale (USCC), réanimation neuro-traumatologique et le service des grands brûlés.

« Il faut des décennies pour construire un service public hospitalier mais il faut peu de temps pour le détruire », déplore Claire Delore, de la CGT. Les restrictions budgétaires des hôpitaux se font de plus en plus pesantes. Le premier poste de dépense à en pâtir est celui du personnel « car il représente 60 % du budget », selon la représentante syndicale. Parmi eux, les postes « d’aides soignants qui sont pourtant nécessaires ».

A titre d’exemple, pour le service de dermatologie, quatre lits seraient fermés, deux postes d’aides soignants et deux autres d’agents chargés de l’entretien et de l’hygiène seraient transferés vers d’autres services.

Même ceux qui verraient leur nombre de lits augmenter, les effectifs resteraient, selon les syndicats, insuffisants. C’est le cas de l’USCC qui passerait de 12 à 18 lits. « Il faudrait ajouter deux postes d’aides soignantes, deux d’infirmières le jour et un la nuit pour gérer l’augmentation », s’inquiète Claire Delore.

Elle ajoute : « Même le service des grands brûlés qui fonctionne bien va se voir coupé en deux entre son service d’anesthésie et celui de soin périphérique (NDLR : moins lourd) ». La pénurie de médecins anesthésistes oblige à les mutualiser dans un seul pôle général « comme c’est déjà le cas à Nantes ou à Paris, précise Anne Calais, directrice administrative. Le risque d’infection dû au déplacement a été considéré comme négligeable par les organismes compétents. »

Lors de la rencontre avec les représentants du personnel, lundi, la direction a réaffirmé son projet.