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Les tensions entre la Turquie et Daesh révèlent leur alliance
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'Etat islamique balance la mèche et dénonce l'abandon du soutien que les autorités turques leur offraient jusqu’à présent !
Ces dernières semaines, l'Etat turc, en vue de former une alliance gouvernementale avec les ultranationalistes, a commencé à réprimer Daech. qui menace la Turquie en retour. Visiblement l'Etat turc doit trouver que son allié n'est pas assez efficace contre les Kurdes...
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Dans un message diffusé cette semaine sur Internet, l'organisation Etat islamique dénonce le "changement d’attitude" d’Ankara à son égard.
Voilà qui fait suite à une série d'arrestations ces dernières semaines et la fermeture, le week-end dernier, de plusieurs sites de propagande en turc.
L’organisation met directement en garde la Turquie si elle lui coupait son "soutien".
C'est ainsi la première fois que le groupe évoque ouvertement une alliance tacite avec Ankara,
Et surtout il promet des actes de rétorsion dans ce communiqué dont les termes sont des plus menaçants...
Ils traduisent une rupture très nette dans la relation entre l’Etat Islamique et l’Etat turc, la fin d’un pacte de non agression qui se voit ainsi officialisé, alors que jusque là seuls des témoignages individuels attestaient de la bienveillance des autorités locales à l’encontre des djihadistes. Mais cette fois, pour l’organisation, Ankara aurait ‘‘ouvertement déclaré son hostilité à l’égard des Musulmans, que ce soit en interpelant nos frères réfugiés en Turquie, que ce soit en arrêtant les musulmans turcs, ou encore en coupant nos moyens de communication’’, détaille le communiqué. Et de mettre en garde : ‘‘Les Turcs ne doivent pas oublier que les musulmans, qui les ont jusque là épargnés, répondront à ces obstacles et ces restrictions de liberté, et ouvriront une nouvelle page dans leurs relations avec l’Etat turc’’.
Il est vrai que les rafles de ces dernières semaines, avec arrestations de dizaines de djihadistes turcs ou étrangers dans une douzaine de provinces du pays, est vécue comme une trahison. Or l’organisation, dont les échecs militaires récents lui font craindre de perdre leur accès au sanctuaire turc, veut et doit absolument conserver sa base arrière en Turquie.




